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jeudi 21 mai 2015

Fight for Love Tome 4 : Rogue de Katy Evans



Que feriez-vous si votre Prince charmant était en réalité un véritable escroc ?





Dans REAL, Brooke Dumas rencontre Remington Tate grâce à sa meilleure amie, Mélanie et c'est maintenant au tour de celle-ci de tomber sur l'homme qui fera vibrer son cœur. Après l'avoir attendu des années, un soir de pluie, il est là, fort et mystérieux... Il se nomme Greyson King et il vole à son secours. Il est intrépide et il est peut-être bien l'amoureux, l'ami et le protecteur qu'elle a toujours cherché. Lorsqu'ils font l'amour et qu'il prononce son nom, c'est comme si tout prenait du sens. Mais il disparaît sans un mot et lorsqu'il réapparaît, c'est pour lui dire : " Je ne pourrai pas te rendre heureuse. " Ne supportant d'être loin de lui, elle finit par découvrir le côté obscur qu'il était déterminé à lui cacher et se rend alors compte que leur première rencontre n'était peut-être pas due au hasard... Prise dans un tourbillon d'émotions, Mélanie n'a rien à quoi se raccrocher, si ce n'est cet homme qu'elle devrait certainement fuir comme la peste. Que feriez-vous si votre Prince charmant était en réalité un véritable escroc ? 



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http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/05/real-raw-ripped-tome-1-real-de-katy.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/01/real-tome-2-mine-katy-evans.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/02/fight-for-love-tome-3-remy-de-katy-evans.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/03/fight-for-love-tome-4-rogue.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/05/fight-for-love-tome-5-ripped-de-katy.html
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/09/fight-for-love-tome-6-legend-katy-evans.html







Lecture finie



Et je dois dire que j'ai eu un très très très gros coup de cœur.




J'avais beaucoup aimé le premier tome de la série  avec ce personnage masculin novateur et inclassable. J'ai lu dans diverses chroniques sur le net qu'il ne laissait pas indifférent. Soit on l'adorait, soit le détestait. Pour ma part je me range dans la première catégorie. Je trouve que Kathy Evans propose une littérature érotique qui fait dans les personnages très caricaturaux...mais ça fonctionne ! Elle distille une ambiance littéralement captivante où le lecteur est emporté par la passion des personnages principaux. Et n'en déplaise, c'est quand même ce que l'on cherche en lisant une romance.



Donc vous l'aurez compris, j'aime beaucoup cette série. Même si je dois dire que le tome 2 m'a moins captivée. Quant au tome 3, je ne pense pas qu'on puisse parler d'un livre véritablement puisqu'il reprend uniquement les deux premiers mais du point de vue du personnage masculin.

En abordant ce quatrième roman, je savais que j'aimais la patte de l'auteur mais l'intérêt au niveau des histoires qu'elle nous avait proposé était pour moi à géométrie variable.
Ici, tremblement de terre littéraire. Dès la première page , j'ai été convaincu de ma lecture. Petit extrait :

«  Ma queue est profondément logée dans la chatte d’une femme qui couine quand j’entends le clic de la porte d’entrée. Je me retire et attrape les draps, les lui jette, et elle geint pour protester contre l’absence de ma bite.
– Couvre-toi, poupée, tu as trois secondes…
Deux…
Une...
Le premier à passer la porte est Derek.
– Ton père veut te voir.
À côté de lui, mon connard de demi-frère, Wyatt, n’a pas l’air ravi de me voir. C’est réciproque. Je saute dans mon jean.
– Il n’a envoyé que vous deux ? je demande en riant presque. Si j’étais une fille, ce serait le moment où je serais vexée. »

Si vous n'aimez pas ce que vous venez de lire, n'allez pas plus loin. Sinon et bien il y a un crescendo juste génialissime dans l'érotisme, l'intrigue, la romance. Un tremblement de terre, je vous dis. Ces derniers temps, je m'étais un peu lassée de la littérature érotique qui est souvent un prétexte pour des scènes de sexe un peu répétitives. Alors qu'est-ce que c'est agréable de pouvoir lire une histoire où elle est (mais pas que) un ingrédient qui la sert et ne la rend pas au contraire indigeste.

Parlons-en de l'histoire, elle même est magnifique. Alors la raconter serait idiot mais  disons simplement que c'est une histoire digne d'un conte de fée (cruel) des temps modernes. D'ailleurs Mélanie parle souvent de Princess Bride et à quel point, elle la veut sa belle histoire d'amour ! Cette rêveuse cabossée par la vie m'a charmé. Pourtant, elle apparaît au début du roman comme une fille un peu futile et légère mais on change d'avis quand au fil des pages on la découvre avec le regard de Greyson.

Greyson, je fais une parenthèse sur cet HOMME. Un mot pour le

décrire . PARFAIT. Après avoir craqué pour Remy, je ne voyais pas comment l'auteure aurait pu nous proposer un personnage aussi écorché, brut, sensuel...et pourtant je suis conquise ! Rien que pour ce personnage, il faut lire ce livre. Il est aussi charismatique que Remy même si totalement différent. J'apprécie les auteurs en romance qui renouvellent leur personnage ( ce qui est loin d'être toujours le cas).

ÇA m'a donné l'impression de lire une romance tout aussi prenante mais TOTALEMENT différente et ça pour moi ça veut dire que je lirai la suite de la série sans me poser de questions même si je ne suis pas convaincue par Pandora (l'héroïne du tome5)
Au début de ma lecture, je notais plusieurs passages qui me plaisaient mais très vite je me suis arrêtée quand je me suis rendue compte qu'ils étaient trop nombreux...

Katy Evans distille à l'érotisme un bon coup de fouet et nous propose des personnages masculins qui sont ARGHHH ( mot qui signifie mon incapacité à traduire la beauté de ce BBF) mais je peux vous dire que Greyson vous le détours en matière de scène de sexe. Pourtant ça sera quand même leur très belle histoire d'amour qui me restera en mémoire. La rencontre improbable de ces deux belles personnes qui ne le savaient même pas et qui se (re)découvrent dans les yeux de l'autre.


Bref

Ce livre est une explosion de passion qui m'aura fait passé une nuit blanche !
Donc attention de ne pas commencer ce roman à une heure avancée de la soirée.







– Oh mon Dieu ! je crie, quand je comprends qu’il s’est mis à flotter.
Je cours jusqu’à la sortie, quand une main gantée de cuir noir attrape la poignée et un homme galant m’ouvre la porte. Je trébuche en sortant, et il me retient par le coude.
– Doucement, dit-il d’une voix chaloupée en m’aidant à tenir sur mes pieds, et je regarde désespérément ma Mustang bleu clair de l’autre côté de la rue.
Tout ce qui m’appartient officiellement. Tout ce que j’ai à vendre, parce que j’ai absolument besoin de cet argent, mais qui en voudra maintenant ? C’est une décapotable, un peu vieille, mais elle est aussi mignonne qu’unique, avec un intérieur en cuir blanc assorti à la capote. Mais elle est sous la pluie, ouverte, en train de se transformer en Titanic sur roues. Ma vie tout entière est engloutie par la même occasion.
– D’après ce regard de chiot triste, je suppose que c’est ta voiture, dit la voix chaloupée.
Je hoche la tête sans m’en rendre compte et lève les yeux vers l’inconnu. Un éclair traverse le ciel au loin et illumine son visage.
Et je ne peux plus rien dire. Ou penser. Ou respirer.
Ses yeux m’ont accrochée et ne me lâchent pas. Je fixe leur profondeur tout en notant que ce visage est éblouissant. Une mâchoire forte, des pommettes hautes, un front affirmé. Son nez est classique, élancé et élégant ; et les lèvres qu’il surplombe sont pleines et galbées, fermes et… Mon Dieu, il est à croquer ! Ses cheveux foncés jouent dans le vent. Il est grand, a de larges épaules, porte un pantalon noir et un col roulé noir qui lui donnent un air à la fois élégant et dangereux.







Il me regarde et reste la bouche ouverte un moment avant de dire quoi que ce soit.
– C’est très compliqué, tu ne voudrais pas de moi dans ta vie.
– Non. S’il te plaît. Tu n’as pas besoin de faire ça. Restons-en là. Je sais comment ça se passe. Salut, et je te souhaite une bonne vie. Adios.
Nous nous fixons, et il murmure :
– Je n’aurais pas dû te toucher.


– Est-ce que c’était aussi bien que ce que tu avais imaginé ?
Ma poitrine est si remplie que je suis persuadée que je vais exploser.
– Jamais, dans mes rêves les plus fous, j’aurais pu imaginer un mec comme toi ou les choses que je ressens avec toi.
– Princesse, les trucs qui se passent entre nous, ce n’est pas normal.
Ses lèvres sont pressées l’une contre l’autre pendant un instant, et son regard est sombre.
La manière dont tu envahis parfois mes pensées ne me va pas très bien, Mélanie. Dans le milieu où je travaille, les distractions sont à éviter.
– C’est ce que je suis pour toi ?
– Une distraction ? Putain, tu es une obsession. Même plus un fantasme. Tu auras ma peau, princesse, et je m’en fous désormais. Mais je ne veux pas avoir ta peau.
Des yeux brutaux et scintillants fixent les miens pendant que j’assimile ses mots.




Je le vois lutter pour remonter ses défenses. Des défenses que j’ai fait tomber car je voulais qu’il m’aime. Et il m’aime. Je le sais. Je l’ai senti dans son toucher, dans le désespoir de ses yeux en ce moment, comme s’il voulait me laisser m’en aller mais qu’il ne pouvait pas.
Il se tient face à la fenêtre, les mains dans les poches, dans cette position de conquérant que j’adore. Tout mon être sait qu’il fait attention à moi, mais il ne le montre pas avant de me parler, sans se retourner, avec une voix si crue qu’elle m’écorche les tripes.
– Tu es sûre que c’est ce que tu veux, partir ?
– Je suis sûre, dis-je, d’une voix qui sonne aussi comme du papier de verre.
Sa voix craque quand il ajoute :
– Derek peut te conduire à l’aéroport, alors.
– Je peux prendre un taxi.
Je fais un pas vers lui, puis je m’arrête. Qu’est-ce que je vais faire ? Lui faire un câlin ? Je ne peux pas. Il faut que je casse ça. Je vois les gants qu’il a jetés sur le lit et les prends amoureusement dans ma main, j’ai besoin de les toucher une dernière fois. Il se retourne et me fixe, cela me fait mal de le regarder dans les yeux. Les yeux fiers de Greyson King. Je regarde par terre et cligne des yeux.
– Peu importe avec qui tu finiras, n’oublie pas que tu as d’abord été à moi. Une partie de toi sera toujours à moi. Même quand tu trouveras ton prince charmant, celui qui a tout ce que tu cherches, parfait, tu seras toujours ma princesse et celle de personne d’autre.
Mes yeux s’embuent car ses mots font mal, leur vérité me fait mal tandis que je pousse ses gants dans ses mains.
– S’il te plaît, laisse tomber, même ça.
– Je pourrais te faire m’aimer, Mélanie. Je peux faire en sorte que tu me choisisses.
Je me mets à pleurer en posant ma tête sur son torse, et il renifle mes cheveux.
– C’est ce que tu veux ? Je serai ton jouet et tu seras mon play-boy, toutes les nuits tu feras des choses affreuses et tu reviendras me faire l’amour ; je serai au paradis quand je serai dans tes bras, et en enfer quand je n’y serai pas et qu’ils feront des choses terribles.
– Ce corps m’appartient, Mel, dit-il en caressant mes formes. Chaque centimètre. Ces mains savent comment t’aimer mieux qu’elles savent faire ce qu’elles font.
J’essuie mes larmes.
– J’aimais qu’il t’appartienne. Chaque centimètre. Mais l’amour de ma vie ne peut pas faire ce que tu fais. Ce n’est pas possible.
Il prend mon visage dans ses mains.
– Pourtant c’est ce qu’il fait, dit-il tendrement.
J’avale ma salive car je dois bien le reconnaître.
– Mais j’aimerais qu’il ne le fasse pas.
Je secoue la tête, mais il me regarde avec ces yeux perçants noisette, avec de petits éclats de vert, qui semblent étinceler.
– Mais c’est une partie de moi, dit-il d’une voix rauque en avançant. Je ne suis pas ton prince, je suis tout ce que tu ne veux pas, et pourtant tu me veux. Tu as besoin de moi, Mélanie, tu m’attendais. Oublie l’idée de qui je devrais être et…
– Non ! Non, je ne veux pas être amoureuse de toi ! Pas toi !
Je le pousse.
– Bébé, je ne laisserai pas ça te ternir, ça n’assombrira que moi. Tu ne sauras rien de ce que je dois faire. Rien…
– Non ! Je ne supporterai pas de savoir que tu fais des choses comme ça, Grey !
Il me lâche, s’éloigne pour faire face à la rue, les rayons du soleil tombant parfaitement sur son beau visage, et mon cerveau semble avoir encore assez de neurones pour enregistrer ce qu’il se passe. Grey et moi nous séparons. Je voulais l’amour, je l’ai trouvé, et je vais le laisser tomber parce que… Ce n’est pas comme dans mes rêves, dans les histoires, ce n’est pas comme je l’imaginais.
J’ai l’impression d’avoir un poignard planté dans la poitrine à cause de ce que je suis en train de faire, mais tous mes instincts de survie me disent que je dois partir. Greyson se retourne, prend mon visage et le tourne vers lui, avec une voix décidée.