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samedi 24 janvier 2015

Real, Tome 2 : Mine - Katy Evans




Je lui appartiens.
Il m'appartient. 
 
Notre amour est 
brûlant, puissant, imparfait, et réel...


Brooke n'aurait jamais imaginé finir avec l'homme qui est le rêve de toutes les femmes. Mais tous les rêves ne finissent pas comme un conte de fées, et alors que Remington a besoin d'elle, Brooke découvre quelque chose qui va la forcer à quitter ses côtés. Avec la distance et les ténèbres entre eux, la seul chose qui lui reste est de se battre pour l'amour de l'homme qui est LE SIEN.

(Traduction Forum BdP)
sortie

J'en veux encore !!!!


Quel plaisir de retrouver ce couple qui est l'essence même de la passion.



J'adore !!!!!



Les points forts

Je pense que le meilleur atout de ce livre : c'est lui Remi « Riptide » c'est juste un concentré de tout.
 

Alors j'ai lu ( attention – tu détournes les yeux si tu n'as pas lu le premier tome car je spoile le 1er tome) que ce type de personnage n'avait pas sa place en romance. Il est vrai que Katy Evans brosse un homme à part qui est certes dérangeant mais pour moi c'est l'attrait essentiel du livre. C'était une prise de risque qui forcément lui aliénerait une partie des lectrices. Je pense que d'autres comme moi ont vu une mise en avant de la résilience et du combat pour vivre libre des personnes, qui comme Rémi vivent avec cette terrible maladie. On est pas dans un discours condescendant mais plutôt dans un hommage. Rémi, il fait peur mais il est aussi admiré à cause de sa maladie.



Donc chaque fois que l'héroïne décrit son « homme » je la déteste. D'ailleurs je crois que je l'ai détesté tout le long du livre (Humour...). Il faut dire qu'elle décrit son Apollon de long en large pour dire toujours la même chose : « Il est la plus belle chose de la Création, c'est un Dieu du sexe et toutes les femmes me jalousent ».

Les points faibles

Le personnage féminin principal manque de finesse. On a l'impression qu'elle est une forme de faire valoir pour le personnage masculin. Cependant, j'ai trouvé qu'elle n'était plus aussi antipathique que dans le premier opus (où je l'ai trouvé insupportable). Dans le deuxième volet, son amour est moins irritant et m'a même touché.



Je pense que l'histoire est vraiment mince même si elle reste captivante. Elle aurait gagné a être moins dans l'introspection perpétuelle de Brooke et un peu plus dans l'intrigue.



Les personnages secondaires sont un peu légers. Nora, les deux amis de Rémi et leurs histoires de cœur sont survolées. Dommage ça aurait pu enrichir l'ensemble.

Bref...

Toujours des ratés pour ce deuxième tome mais malgré cela je n'ai pas boudé mon plaisir car la passion est toujours présente, palpable...et magnifique.



Une suite à la hauteur du premier tome.


 Cliquez sur la couverture 
pour lire les autres chroniques de la série.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/05/real-raw-ripped-tome-1-real-de-katy.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/01/real-tome-2-mine-katy-evans.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/02/fight-for-love-tome-3-remy-de-katy-evans.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/03/fight-for-love-tome-4-rogue.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/05/fight-for-love-tome-5-ripped-de-katy.html
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/09/fight-for-love-tome-6-legend-katy-evans.html





– Oui, Remington, murmure-t-elle dans le combiné, puis elle raccroche.

– Il arrive. Il veut que j’ouvre la porte sinon il la défonce. 

– Je ne veux pas qu’il me voie dans cet état.

Je renifle et prends un mouchoir, comme si je pouvais cacher le fait que je suis en train de pleurer comme un bébé.

Je le sens approcher avant même de le voir. Il entre comme une tornade au moment où Diane ouvre la porte.

– Diane, dit-il dans un murmure sourd, puis il se dirige droit vers le lit où je suis roulée en boule.

Ses yeux sont bleu foncé, pleins d’émotion.

– Toi, dit-il en me tendant la main. Viens avec moi. 

– Je ne veux pas, je réponds en essuyant une larme.

Ses narines s’écartent, je vois qu’il a du mal à se contrôler.

– Tu es à moi et tu as besoin de moi, et je veux que tu viennes là-haut avec moi, bordel.

Je baisse la tête et essuie une larme. Je renifle.

– Allez, viens là. 

Il me prend dans ses bras.

– Bonsoir, Diane. 

Je balance des coups de pied, il me serre contre lui et me chuchote à l’oreille.

– Donne des coups de pied, griffe, hurle, frappe-moi, insulte-moi. Mais tu ne dormiras pas ailleurs qu’avec moi ce soir. 

Il me porte dans l’ascenseur, puis dans la chambre. Il referme la porte avec son pied et me jette sur le lit. Il enlève son tee-shirt. Je vois ses muscles se contracter, je vois chaque centimètre de sa merveilleuse peau – que d’autres femmes ont touchée, embrassée, léchée… Une nouvelle bouffée de jalousie et d’insécurité me submerge. Je hurle comme une folle et donne des coups de pied quand il s’approche et commence à me déshabiller.

– Salaud, ne me touche pas ! 

– Hé, hé, écoute-moi.

Il me coince avec ses bras et son regard.

– Je suis dingue de toi. J’étais en enfer quand tu n’étais pas là. En enfer. Arrête d’être ridicule, me dit-il en serrant mon visage dans sa main. Je t’aime. Je t’aime. Viens là. 

Il me met sur ses genoux. Je ne m’attendais pas à autant de gentillesse. Je m’attendais à me battre et j’étais prête. Je suis complètement désarmée, en train de pleurer dans ses bras. Ses lèvres se rapprochent de mon oreille et j’entends sa voix douce mais ferme me dire :

– Comment crois-tu que j’ai fait quand tu es partie ? Tu pensais que ce serait facile pour moi ? Que je ne me sentirais pas seul ? Trahi ? Trompé ? Affaibli ? Mis à l’écart ? Inutile ? Mort ? Tu ne penses pas que pendant tout ce temps je t’ai détestée ? Qu’est-ce que tu crois ?

– J’ai tout quitté pour toi, je réponds toujours en larmes, les bras repliés contre moi, luttant pour ne pas m’effondrer complètement. Depuis le jour où je t’ai rencontré, j’ai voulu être à toi. Tu disais que tu étais à moi. Que tu étais ma… ma réalité. 

Il grogne tout bas et me serre plus fort contre lui.

– Je suis plus réel que tout ce que tu n’auras jamais ! 


Mes larmes coulent toujours. Je regarde ses yeux. Ils sont si beaux, les yeux de Remington. Ils sont bleus et tendres, ces yeux qui me regardent avec intensité, qui connaissent tout de moi. Ces yeux qui ne rient plus mais qui semblent partager un peu de mon chagrin. Je ne peux plus les regarder, je me cache le visage alors qu’un nouveau sanglot monte.

– Ça aurait dû être moi, ça aurait dû être moi… je ne cesse de répéter.

– Arrête donc de dire que tu m’aimes alors que tu me quittes. Arrête de faire semblant de vouloir être avec moi alors que tu te sauves à la première occasion, merde ! Je ne pouvais même pas te courir après. Tu trouves que c’est juste ? Je ne pouvais pas me mettre debout sur mes putains de jambes pour t’empêcher de te sauver. 

Mes sanglots redoublent d’intensité.

– Quand je me suis réveillé, je n’ai trouvé que ta lettre. C’était toi que je voulais voir. Tu étais la seule personne que je voulais voir. 

Ces mots me font mal, je ne peux pas parler tellement je pleure.

J’ai dû m’endormir sur ses genoux, épuisée par toutes les larmes que j’ai versées. Je me réveille au milieu de la nuit, les yeux gonflés et la tête lourde. Je suis nue. Il m’a déshabillée, je sens sa peau chaude contre la mienne et son nez posé entre mon cou et mon épaule et son bras autour de moi. Je me blottis plus près de lui, même si ça me fait mal. Nous sommes à la fois l’objet de nos blessures et de nos consolations. Il me tire vers lui, je sens qu’il me respire comme si j’étais le dernier souffle qu’il lui restait et je me surprends à faire exactement la même chose.





"Je t'aime tellement." Il engouffre mon visage dans ses grandes et magnifiques mains dures. "Tellement, Brooke, que je ne sais toujours pas quoi faire avec moi," dit-il, et embrasse l'arrête de mon nez avec un souffle bas et tremblant. "Tout me manque de toi, de la façon dont tu souris à la façon dont tu me regardes et jusqu'à l'odeur du lit quand tu es avec moi. Je t'aime comme je n'aime rien d'autre dans la vie, rien. Ca me bouffe de l'intérieur comme une maladie tellement j'ai envie d'aller te chercher et te ramener avec moi."





L'extrait :

"Riley tape son dos musclé avec un sourire et lui dit quelque chose. Remington renverse sa tête en arrière comme s'il était en train de rire puis prend le centre du ring, étend ses longs bras musclés et commence à faire son tour lent et je-sais-que-vous-voulez-me-sauter-dessus.
Je suis en train de mourir."