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vendredi 8 mai 2015

Fight For Love Tome 3 : Remy de Katy Evans




Boxeur star de la ligue underground, Remington Tate est un mystère, même pour lui-même.




Boxeur star de la ligue underground, Remington Tate est un mystère, même pour lui-même. Son esprit est à la fois sombre et lumineux, torturé et plein d'espoir. Si son comportement et son humeur sont souvent tout en mesure, il peut aussi d'un coup perdre tout contrôle. Aucune femme avant Brooke Dumas n'a connu ses secrets les plus intimes, ses pensées les plus profondes. Mais dès qu'il pose ses yeux sur elle, il sait sans l'ombre d'un doute, que la seule raison qu'il aura désormais de se battre, ce sera elle. À partir de là, il n'aura qu'une obsession : vouloir, désirer, aimer et protéger Brooke. Maintenant que ce couple si intense et si sexy a réussi à surmonter ses énormes difficultés, Katy Evans vous propose d'entrer dans l'esprit de Remy. 




Lecture finie



Je pense qu'il s'agit d'un tome pour les fans. Je remarque cette « mode », ces derniers en romance. Un tome qui reprend le ou les premiers opus de la série mais en changeant le point de vue narratif. C'est le cas avec McGuireJamie et Walking Disaster
ou alors encore
Chase Emma et Love game 2. Ça donne une lecture sympathique et moi qui avait adoré tous ces livres je n'ai pas boudé mon plaisir. Mais ça s'arrête là.

J'ai adoré plonger dans l'esprit torturé de Remy. Certains passages sont magnifiques mais sans surprise ce sont les mêmes que j'avais apprécié dans les deux premiers tomes.

Alors ce qui me chiffonne c'est que pour moi, on ne peut pas vraiment parlé de livre mais plutôt d'un extra ...que j'ai apprécié entendons-nous bien mais cette relecture ne donne pas vraiment de révélation ou une histoire vraiment différente, originale.



C'est un plus que j'ai apprécié.

Une mise en bouche avant le prochain tome Rogue qui a l'air fameux !




 Cliquez sur la couverture 
pour lire les autres chroniques de la série.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/05/real-raw-ripped-tome-1-real-de-katy.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/01/real-tome-2-mine-katy-evans.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/02/fight-for-love-tome-3-remy-de-katy-evans.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/03/fight-for-love-tome-4-rogue.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/05/fight-for-love-tome-5-ripped-de-katy.html
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/09/fight-for-love-tome-6-legend-katy-evans.html



Je frémis toujours de frustration en sortant de la douche pour attraper une serviette quand j’entends la porte de la chambre claquer. Soudain, mes sens s’affinent. Chaque cellule de mon corps est électrisée parce que je sais qu’elle est proche. Et la voilà. Brooke Dumas.

Je lâche la serviette.

Elle est dans ma chambre et me zieute droit dans les yeux ; même après une douche froide, ma queue réagit vite. Elle baisse les yeux et rougit en venant vers moi, la colère et la douleur se reflètent dans ses yeux de miel. Elle frappe plusieurs fois mon torse, et la douleur dans sa voix touche une partie de moi plus enfouie, plus vulnérable.

– Pourquoi tu ne m’as pas touchée ? Pourquoi tu ne veux pas de moi ? Je suis trop grosse ? Trop plate ? Est-ce que tu te régales à me torturer ou es-tu simplement mauvais ? Si tu veux tout savoir, j’ai eu envie de faire l’amour avec toi le premier jour où je t’ai vu et où tu as préféré m’engager plutôt que de me baiser !

Je réagis sans réfléchir et la tire contre moi en bloquant ses bras.

– Et pourquoi tu voudrais faire l’amour avec moi ? je réponds, furibond. Pour avoir une putain d’aventure ? Qu’est-ce que j’étais supposé être, ton coup d’une nuit ? C’est ce que je représente pour beaucoup de femmes et il est hors de question que je sois juste ça pour toi. Je veux être ta putain de réalité. Tu comprends ça ? Je veux que tu m’appartiennes. Entièrement. Que tu te donnes à moi, pas à Riptide !

– Je ne serai jamais à toi si tu ne me prends pas, rétorque-t-elle. Vas-y, espèce d’enfoiré, tu ne vois pas à quel point j’en ai envie ?

– Tu ne me connais pas. Tu ne sais rien de moi !

– Dis-moi alors ! Tu crois vraiment que je vais te quitter si tu te confies ?

– Je ne le crois pas, je le sais.

Je prends son visage dans mes mains, et j’ai mal au ventre quand je regarde ces beaux yeux dorés affamés et frustrés.

– Tu me quitteras à l’instant où tu sauras, et tu me laisseras sans rien. Alors que je te veux toi comme je n’ai jamais rien voulu dans ma vie. Je ne pense qu’à toi, ne rêve que de toi. Tout ce que tu sais, c’est que je passe par des hauts et des bas. Je ne peux pas dormir, je ne peux pas penser, ni me concentrer ni rien parce que je veux être le seul, l’unique pour toi. Mais dès que tu réaliseras ce que je suis vraiment, je ne deviendrai qu’une putain d’erreur !

– Comment pourrais-tu être une erreur ? Tu t’es regardé ? Tu as vu l’effet que tu as sur moi ? À la minute où nos yeux se sont croisés, j’étais à toi, connard ! Tu as tout fait pour que je ne désire que toi et maintenant que c’est fait, que j’ai mal à en crever, tu te refuses à moi.

– Parce que je suis un putain de bipolaire ! Maniaco-dépressif. Violent. Je suis une bombe à retardement et si quelqu’un de mon équipe n’arrive pas à endiguer ma prochaine crise, c’est à toi que je pourrais faire mal. Je voulais te le faire comprendre doucement pour avoir au moins une chance de te garder. Cette merde m’a tout enlevé. Tout. Ma carrière. Ma famille. Mes amis. Si je te perds à cause de ça, je ne sais pas ce que je ferais, mais je risque de sombrer dans une profonde dépression, et de ne jamais m’en relever.






 Je tremble tellement que même mes bras se secouent. Ma gorge est sèche et je peux à peine parler. J’ai même du mal à respirer. Je ne m’étais jamais livré à personne, et pourtant je me suis fait avoir par elle comme un putain d’imbécile. Je n’avais jamais partagé ma musique avec quiconque. Je n’avais jamais, jamais pensé que quelqu’un pourrait m’aimer avant de regarder dans ses yeux et de penser que j’étais son dieu…

Mais je ne suis le dieu de personne. Je ne suis qu’un sale idiot malade.

La douleur est insoutenable. Je veux faire des dégâts, mais je ne veux pas lui faire de mal à elle. Ma voix est sombre et pleine de rage, et c’est un miracle que j’arrive à parler en luttant pour ne pas bouger, garder les bras le long de mon corps, me contrôler.

– Je veux bien plus que te parler, je lui réponds d’une voix rigide.

Mes narines sont dilatées, et je ne veux pas qu’elle ait peur en me regardant, mais je ne vois rien d’autre que sa bouche. Sa magnifique bouche. Sur la tête de ce connard !

– OK, allons parler. Excuse-moi, Diane.

Je suis sidéré, elle dit ça aussi calmement que si je venais de lui proposer un pique-nique ! Elle recule sa chaise et prend tout son temps pour replier sa serviette. La colère monte en moi et je vois toujours, dans ma tête, sa bouche en train d’embrasser l’homme à cause de qui je ne suis plus boxeur. Je veux attraper Brooke. Je veux l’écraser contre moi et la secouer. Je serre et desserre mes poings pour les empêcher de faire ça, ou autre chose ; je ne peux pas respirer, je ne peux pas réfléchir. Je veux tuer le Scorpion, l’écorcher vif !

J’ai envie de jeter quelque chose. J’ai envie de crier. J’ai envie d’enlever ses vêtements et de la baiser et de lui montrer qu’elle. Est. À MOI ! C’est moi qui la touche, la tiens dans mes bras, la protège.

– Je suis juste allée voir ma sœur, souffle-t-elle.

Mes entrailles se retournent quand je pense qu’elle ne me fait pas confiance, je lui ai promis que je lui ramènerais sa sœur. Je tends une main tremblante vers elle pour toucher sa bouche, puis je plonge et la mords, énervé. Elle sursaute en sentant mes dents, et cela me donne un plaisir pervers de lui avoir rappelé que cette bouche est à moi.

– Tu vas négocier avec un enfoiré comme lui ? Sans que je le sache ?

Je passe mon pouce sur ses lèvres. J’ai envie de la tirer jusqu’à ma chambre et de laver sa bouche avec du savon. Je veux la nettoyer avec ma langue, et qu’elle me dise que cette photo n’existe pas vraiment !

– Je suis allée voir ma sœur, Remy. Je me fous de cet enfoiré, me dit-elle tendrement.

Je touche ses cheveux, j’essaie d’y aller doucement alors que mon ventre se tord, tire et tourne. Je caresse toujours ses lèvres. Ce sont les lèvres que j’aime, qui me touchent, qui m’embrassent.

– Tu as quand même embrassé ce trou du cul avec la bouche avec laquelle tu m’embrasses aussi, je gronde.

– S’il te plaît, compte jusqu’à dix.

Elle touche ma manche, et cela m’énerve encore plus. Elle croit que si je compte jusqu’à un million je vais tout oublier ?

– Un-deux-trois-quatre-cinq-six-sept-huit-neuf-dix, j’enchaîne à toute vitesse, avant d’empoigner son col et de la tirer vers moi, me penchant sur elle en plissant les yeux. Tu as embrassé cet enfoiré avec cette bouche pour laquelle je pourrais tuer !



– Tu l’aimes ? je demande.

Elle me regarde, sans expression, alors je tends le bras et pose ma main bandée exactement là où Pete l’a touchée, sur le bras.

– Tu aimes quand il te touche ?

S’il te plaît, dis-moi non. S’il te plaît, réponds non.

Aucun mot ne peut expliquer comme elle me tourmente. J’essaie de la protéger de moi-même. J’essaie de me protéger… de ce qui pourrait être le plus grand désastre de ma vie.

– Tu n’as aucun droit sur moi, dit-elle le souffle court, en colère.

Je serre son bras plus fort et je grogne dans ma barbe :

– Tu m’as donné des droits lorsque tu as joui l’autre soir sur ma cuisse.

– Et pourtant, je ne suis toujours pas à toi, me lance-t-elle, les joues rouges. Peut-être que tu as peur de ma féminité ?

– Je t’ai posé une question, je veux une réponse. Est-ce que tu aimes quand d’autres hommes te touchent ? je demande, commençant à perdre mon sang-froid.

– Non, pauvre con, j’aime quand c’est toi qui le fais ! crie-t-elle.

Cela m’apaise. Cela m’adoucit tellement que la glace dans mon ventre se transforme en lave en une seconde. J’enfonce mon pouce dans le creux de son coude et demande d’une voix rauque :

– Et à quel point tu aimes ça ?

– Plus que ce que je voudrais.

Elle est furieuse, mais je sais pourquoi. Parce qu’on se tue à rester séparés, et je veux mettre fin à ça.

– Assez pour me laisser te caresser dans mon lit ce soir ?

– Assez pour que tu me fasses l’amour ce soir.


– Non. Je ne veux pas te faire l’amour.


Putain, non seulement elle rend mon sexe dur, mais elle me mène aussi la vie dure.