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mercredi 25 octobre 2017

Lucky Harbor, Tome 4 : Passionnément de Jill Shalvis



Tomber amoureuse,
 c’est comme manger toute une boîte de chocolats :
au départ, on croit que c’est une bonne idée…


Les Accros du chocolat







Mallory Quinn en a assez d’être la gentille petite infirmière dévouée. Elle rêve du grand frisson. Ty Garrison traîne dans les parages de Lucky Harbor, et pourrait bien exaucer ce voeu… Ce bel homme n’est que de passage, ce qui convient très bien à Mallory, du moins au début. Pourtant, pour la première fois de sa vie, celui que l’on surnomme « Beau Gosse » ne peut se résoudre à mettre les voiles.
Depuis quand le hasard fait-il bien les choses ?
Après tout, on est à Lucky Harbor…






- Lecture finie -

Ahhh... Mme Jill Shalvis 
C'est une valeur sûre côté douceur dans ce monde de brute
(ce n'est pas de moi...).




C'est reparti pour un tour avec ce nouveau trio : Grace, Amy et Mallory appelées aussi « Les accrocs au chocolat ». Qui se reconnaît dans ce rassemblement d'amoureuses du sucre ?
On commence avec Mallory, la gentille infirmière qui pense toujours aux autres et qui se néglige beaucoup.



Elle en pince pour Beau Gosse, le mystérieux inconnu de Lucky Harbor qui affole le palpitant de toutes les célibataires (et même des autres).

 

Alors je dois dire qu'il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans la romance parce qu'on repart avec un tout nouveau contexte. Les trois premiers tomes consacrés à trois sœurs ne sont presque pas abordés ici. On fait dans le neuf. Alors j'ai été surprise ce qui explique peut-être le temps qu'il m'a fallu pour être happé par l'intrigue mais au final c'est tant mieux. La série Lucky Harbor ce n'est pas l'histoire de ces sœurs, c'est une ville qui distille une ambiance.
J'ai beaucoup aimé, passé la difficulté à rentrer dans le récit .
Beau Gosse, alias Ty est un ancien secouriste de la Marine qui est en convalescence. Il a du mal à dépasser certains événements traumatisants de son passé et fuit plus que tout une histoire sérieuse. Le problème c'est que Mallory ne sait pas faire autrement avec les gens.
Il y a donc attraction et répulsion chez ces deux là. La romance concentre une bonne dose d'humour, de sensualité et de bons sentiments. L'intrigue ne fait dans l'originalité mais les immuables ressors sont utilisés avec talent.
A chaque fois que je referme un livre de Jill Shalvis, j'ai toujours un sourire.
Elle arrive à nous faire nous sentir un peu plus légère...
Elle aussi comme Mallory sait s'occuper des gens !





 Cliquez sur la couverture pour lire les autres chroniques de la série.

 http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/08/lucky-harbor-tome-1-irresistible-jill.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/11/lucky-harbor-tome-2-tendrement-jill.html  http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/05/lucky-harbor-tome-3-eperdument-jill.html http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/08/lucky-harbor-tome-4-passionnement-de.html


Être fort, c’est être capable de briser un gros morceau de chocolat… et de n’en manger qu’un tout petit bout.
Les Accros du chocolat





— Je pensais que tu étais peut-être parti, dit-elle.
— Pas encore.
Mais bientôt… Ces mots, non dits, planèrent entre eux. Une fois qu’il aurait reçu l’autorisation de son docteur, il s’en irait.
— Peut-être que tu es incapable de me laisser derrière, dit-elle pour le taquiner, cherchant à alléger la tension du moment.
— Je n’ai aucun problème à laisser les gens derrière moi, répondit-il. La discipline est profondément ancrée en moi.
D’accord, il n’était donc pas d’humeur à plaisanter. Secouée, Mallory fit un pas en arrière et s’appuya à la balustrade, mais il posa ses mains sur elle et l’attira de nouveau vers lui.
— J’ai besoin de retourner à ce que je fais, dit-il.
— Ton travail ne définit pas qui tu es.
— Si. (Sans la quitter des yeux, il resserra son étreinte.) Mais je ne suis pas encore prêt à partir.
— C’est le sexe, dit-elle.
— C’est plus que le sexe.
— Pas si c’est quelque chose que tu peux laisser derrière toi, objecta-t-elle.
Il soutint le regard de Mallory sans ciller. Posément. Si sûr de lui.
— C’est comme ça que les choses doivent être, Mallory.
Elle ne le savait que trop bien. La question était toujours la même : pourrait-elle vivre avec ?
Oui.
Non.
Pour l’instant… 





— Ty.
Il s’écarta pour la regarder dans les yeux, et son regard se fit très sérieux en apercevant l’expression de Mallory.
Elle lui prit la tête entre les mains.
— J’ai merdé. Je suis en train de tomber amoureuse de toi. (Elle embrassa avec douceur sa bouche sensuelle afin qu’il ne puisse rien dire.) Ne t’inquiète pas, je sais que tu ne t’autoriseras pas les mêmes sentiments.
Elle l’embrassa de nouveau lorsqu’il tenta de parler, parce qu’elle lisait dans ses yeux ce qu’il voulait exprimer : de la tristesse.
— Je ne peux pas continuer, murmura-t-elle, la gorge douloureuse comme si elle venait d’avaler du verre pilé. Je suis désolée.
— Est-ce que tu me quittes, Mallory ?
Était-ce cela qu’elle faisait ? C’était lui qui devait s’en aller, en fait, pourtant il n’était pas encore parti. Il faudrait qu’elle y réfléchisse plus tard, mais, pour le moment, ce qu’elle avait avec lui ne lui suffisait pas.
— Comment le pourrais-je ? Il ne m’appartient pas de te quitter, répondit-elle.
Une expression insondable passa sur le visage habituellement stoïque de Ty, mais il hocha la tête avant de prendre le menton de Mallory dans sa main, caressant ses lèvres du pouce d’un geste plein de douceur qui serra le cœur de la jeune femme.