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mercredi 28 octobre 2015

Les héritiers de Sorcha, tome 2 : À l'heure où les coeurs s'éveillent

 



Je suis Connor, du clan O'Dwyer.
Je fais partie de la trinité.
Je suis un sorcier du comté de Mayo.




Fauconnier, Connor O’Dwyer vit dans le charmant comté de Mayo, en Irlande, avec sa sœur Branna. C’est d’ailleurs dans cet endroit bucolique que leur cousine Iona a rencontré l’amour, quelque temps auparavant… Bourreau des cœurs, Connor a fréquenté nombre de femmes, mais aucune n’a jamais su conquérir son cœur. Se pourrait-il que Meara, avec son corps de déesse et ses yeux de gitane, l’ensorcelle ? Méfiance toutefois, car les ténèbres approchent, et Connor doit se tenir prêt à affronter le mal en personne. Car le redoutable et maléfique Cabhan veut la mort des héritiers de Sorcha… 

 Cliquez sur la couverture 
pour lire les autres chroniques de la série.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/04/la-trilogie-des-cousins-odwyer-tome-1.html
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/10/les-heritiers-de-sorcha-tome-2-lheure.html#links
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2015/08/les-heritiers-de-sorcha-tome-3-au.html



Née en 1950 dans le Maryland, ou elle vit toujours, Nora Roberts a connu un début difficile dans sa carrière d'écrivain avant de devenir la reine incontestée de la littérature féminine. Elle a commencée à écrire alors qu'une tempète de neige la bloquait chez elle et, depuis une vingtaine d'année, enchaîne succès sur succès dans le monde entier. Ses romans, plusieurs fois récompensés aux Etats-Unis, sont régulièrement classés sur la prestigieuse liste des meilleures ventes du New York Times. Auteur prolifique, Nora Roberts avoue etre terrifiée de perdre son talent si elle cessait d'écrire : c'est pourquoi elle travaille tous les matins. Elle examine, dissèque, développe le champ des passions humaines et ravit ainsi le coeur de millions de lectrices. Elle a l'art de camper des personnages forts et de faire vibrer, sous une plume vive et légère, le moindre trait, la moindre pensée. Du thriller psychologique à la romance, couvrant même le domaine du roman fantastique, ses romans renouvellent à chaque fois des histoires ou, toujours, l'émotion le dispute au suspens .


    - Lecture finie -
C'est au tour de Connor d'affronter Cabhan, aidé par ses camarades et de la belle Meara.
Les « Trois » seront mise à l'épreuve avant l'affrontement final.

Une suite très ressemblante aux séries de Nora Roberts. L'auteure propose presque toujours des trilogies avec des couples qui forment un groupe uni affrontant une forme maléfique. La série ne déroge pas à la règle et n'est donc pas très originale de ce point de vue là.
J'ai aimé ce deuxième opus parce que j'attends avec impatience avec le troisième entre Fin, le descendant du maléfique Cabhan et Brianna son amour impossible. Le truc c'est que j'ai l'impression ce que tout tourne autour de cette fin.
Connor est le frère de Brianna, c'est le fidèle, le loyal, le joyeux... Il n'est pas assez torturé pour moi et il semble bien fade face à son ami Fin qui doit gérer son amour qui hait « son sang ».
Connor est un personnage lisse. On se demande ce qui peut égratigner sa façade. -Je me le demande encore.- Non pas que je n'aime pas les « personnages gentils » mais celui-ci est vraiment vraiment trop fade. Sa romance avec Meara est à son image. Elle est mignonne mais elle manque de piquant. Ils sont amis depuis toujours et il n'y a jamais eu d’ambiguïté. Sachant que le deuxième tome portait sur eux dès le début, je me suis demandée comment l'amour allait naître parce que franchement on ne ressent aucune alchimie entre eux à la lecture du premier livre de la série. La suite ne rattrape pas ce sentiment. Il manque un petit quelque chose pour que j'y crois. D'autant que la plupart des séries de Nora Roberts fonctionnent sous forme de trilogie comme je l'ai dit plus haut. C'est un peu le passage obligé et là pour le coup, j'ai trouvé ça un peu artificiel. J'ai été focalisé sur le couple Brianna/Finn qui a mon sens est la seule vraie romance que l'auteure est travaillé. On sent que ses personnages sortent du lot.
Dommage pour Connor et Meara. Alors certes, il y a de bons moment mais ils ne sont pas mémorables.

- Bref -
J'ai eu le sentiment de devoir lire cette histoire pour apprécier le dernier tome de la série que j'attends avec impatience mais celui-ci m'a semblé être un passage obligé.

Nora Roberts est une auteure prolifique mais ces trilogies montrent qu'elle n'est pas toujours très originale. Ce schéma incontournable sous forme de trois livres me semblent ici superficielle. Je pense qu'elle ne devrait pas s'obstiner à le produire si la matière vient à manquer.





— Qui était ton premier, Branna ?
Dès qu’elle formula sa question, son regard se teinta de regret. Elle connaissait la réponse. Bien sûr, elle le savait avant même que Branna consulte Fin à la dérobée.
— J’avais douze ans moi aussi. Je n’allais pas me laisser doubler par ma meilleure amie, quand même. Et comme Connor pour Meara, j’avais Fin sous le coude.
— Ça, c’est sûr ! approuva joyeusement Connor. Il te suivait partout du matin au soir.
— Pas tout le temps, vu que ce n’était pas son premier baiser.
— Je m’étais un peu entraîné. (Fin s’adossa dans sa chaise, sa pinte à la main.) Mais c’était pour que ton premier baiser soit mémorable. Cachés dans les bois, murmura-t-il, par une douce journée d’été. Ça sentait la pluie et la rivière. Et ton parfum.
Elle évita son regard, et de son côté, il ne leva pas les yeux vers elle.
— Puis la foudre a éclaté, un éclair a jailli du ciel et frappé le sol.
Elle s’en souvenait. Comment aurait-elle pu l’oublier ?
— Il y a eu des vibrations dans l’air, et le tonnerre a grondé. On aurait dû s’en douter.
— Nous n’étions que des enfants.
— Plus pour longtemps.
— Tu es triste à cause de moi, dit Iona. Je suis désolée.


C’était la première fois qu’elle venait chez lui, songea-t-il. Jamais elle n’avait accepté de franchir sa porte. Il avait fallu que son frère ait besoin d’elle pour qu’elle mette les pieds dans son appartement.
Il lui indiqua le petit cabinet de toilette judicieusement aménagé sous l’escalier.
— Montre-moi tes mains.
Elle redressa le dos, entourée par les voix et les éclats de rire qui lui parvenaient de la cuisine.
Il tendit les mains, paumes tournées vers le sol. Impatiente, elle soupira en les saisissant pour les retourner dans le bon sens.
Paumes cloquées, stigmates sur toute la longueur des doigts.
— Le baume va soigner ça.
— Arrête.
Elle mit ses mains sur les siennes, paumes contre paumes, doigts superposés.
— Je souhaite te remercier, même si je sais que tu ne veux pas de remerciements et que tu n’en as pas besoin. Il est autant ton frère que le mien. Ton frère de cœur, ton frère spirituel. Mais puisqu’il est de mon sang, je dois te remercier.
Les larmes lui montèrent aux yeux, miroitèrent sur le gris couleur de fumée de ses iris. Elle les repoussa et les fit disparaître.
— C’était grave, même très grave. Je ne peux pas dire dans quel état il aurait été si tu n’avais pas agi aussi vite.
— Je l’aime.
— Je le sais.
Elle examina ses mains guéries, puis prolongea ce petit moment à deux. Elle porta ses mains à ses lèvres.
— Je le sais, répéta-t-elle avant de se faufiler dans la salle d’eau.
L’amour qu’il éprouvait pour Connor était profond et sincère mais ce n’était rien comparé à ses sentiments pour elle. Se faisant une raison, Fin retourna à la cuisine, auprès de son cercle qui préparait le dîner, le premier repas qu’ils partageaient sous son toit.