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mardi 27 janvier 2015

Les Aventures d'Aliette Renoir Tome 1 : La Secte d’Abaddon de Cécilia Correia




-Aurais-tu perdu la clef?
- La clef de quoi? La clef de la porte? [...]
- Non, je voulais parler de la clef de ce gouffre qui te sert de bouche. Parce que franchement, si tu pouvais la fermer et l'égarer quelque part, ça nous avancerait bien! 


 
Couverture : Les Aventures d'Aliette Renoir, Tome 1 : La Secte d'AbaddonEn arrivant à Paname, les Allemands s’étaient rendu compte qu’une menace plus dangereuse qu’eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer les exterminations. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j’avais dû zigouiller de vulgaires rats et encore… j’en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu’importe l’espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l’honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j’avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.


Bien ! Mademoiselle, si vous voulez bien vous asseoir à nouveau. Je vais vous poser quelques questions.
J’obéis en ronchonnant et observai Lawrence. Finalement, à choisir entre deux sangsues, je préférais largement les Amerloques. Certes, ils étaient têtus, mais au moins, ils ne cherchaient pas à vous déshabiller. Quoi que, en y repensant bien, Lawrence m’avais dévêtue, sans le vouloir… il avait glissé ses mains dans le peignoir, avait caressé ma peau nue et j’avais senti son… Nom de nom ! Il avait eu une de ces…
— Nom de famille ?
— Trique !Oh ! J’avais pensé tout haut ? Je posai mes mains sur mes joues enfin de m’assurer que je n’étais pas en train de rougir – ce qui n’était vraisemblablement pas le cas. Rassurée, j’examinai mon interlocuteur en espérant qu’il n’avait rien saisi de « l’affaire en question ».

Les yeux de Sytry étaient grands ouverts, tandis que Lawrence gloussait fortement, comme un dindon à qui on aurait enlevé toutes les plumes du croupion. Oups !
— De… de la Trique, marmonnai-je, les syllabes coincées dans le gosier.

L'extrait :

-Cela te pose un problème?
Je suis trop vieux pour toi, c'est ça?
-Oh non! Pas du tout! Après tout c'est dans les vieilles casseroles que l'on fait la meilleure soupe..., le taquinai-je en souriant et en lui lançant un clin d'oeil au passage.
V'la que je le drague ouvertement! ma pauvre fille, t'as vraiment le frifri qui te démange...
-Vielle casserole, peut-être, mais excellent cuisinier..., fredonna-t-il.