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mardi 22 juillet 2014

L'épopée de Xylara, Tome 1 : Captive - Elizabeth Vaughan





La guerre fait rage aux alentours de Fort-Cascade. Le roi Xymund a bien du mal à protéger sa citadelle contre l'invasion des Firelandais, de féroces cavaliers...










Le résumé:
La guerre fait rage aux alentours de Fort-Cascade. Le roi Xymund a bien du mal à protéger sa citadelle contre l'invasion des Firelandais, de féroces cavaliers. Menés par leur chef, le redoutable Tigre, ils pillent, tuent et poussent à l'exode les paysans. A l'intérieur des murs où la surpopulation menace, la princesse Xylara, demi-sœur du roi, est aussi guérisseuse. Elle soigne les blessés d'où qu'ils viennent et n'hésite pas à braver l'interdiction royale en se rendant incognito au chevet des guerriers ennemis. Jusqu'au jour où Xymund négocie enfin la paix. Il obtient de rester suzerain de son royaume, mais le Tigre exige un tribut : une femme, Xylara. Devenue esclave, elle va devoir se soumettre au barbare qui a désormais sur elle tous les droits...


L'extrait :
-Je ne comprends pas pourquoi vous perdez votre temps avec eux, marmonna-t-il . Ce ne sont que des brutes.
Je me mis en route vers le château tandis qu'il poursuivait, d'un ton où perçait une sourde animosité :
-A moins que vous ne tentiez de vous faire des amis dans le camp adverse ? Au cas où les choses tourneraient mal !
Je pilais net. Autour de moi, quelques rires avaient fusé, un peu gênés. Les rires d'hommes qui croyaient à ces mensonges plein de fiel... Je pivotai sur mes talons et répliquai :
-Je ne fais qu'obéir au roi, Arneath. Et à l'engagement que j'ai pris de porter assistance à tous ceux qui auraient besoin de mes services.
Je redressai le menton et lui adressai un sourire.
-Au fait, l'onguent que vous m'avez demander pour soulager vos parties intimes vous a-t-il fait du bien ?

L'extrait :
Il y avait là de nombreux visages qui m'étaient familiers, dont celui de lord Durst. Alors que nous étions sur le point de franchir le seuil, je le vis reculer, la mine tordue par le dégoût, comme s'il craignait de me toucher. Puis ayant compris que j'avais remarqué son geste, il se pencha vers moi :
- Catin !!
Il avait parlé bas, mais avec tant de haine que sa voix avait porté, peut être plus haut qu'il ne l'escomptait. Mortifiée, les joues brulantes de honte, je détournais le regard. Tous juste eus-je le temps de noter que Keir avait laché ma main. Un cliquetis résonna soudain, celui de l'acier que l'on tire du fourreau et, du coin de l'oeil, j'entrevis un mouvement plus vif que l'éclair.
En me retournant, je vis que Keir venait de plonger son épée jusqu'à la garde dans la poitrine de lord Durst.[....]
Sa voix s'éleva, glaciale, sur une assemblée soudain muette.[....]
-L'insulte est lavée, commenta-t-il.

L'extrait :
De quoi as-tu besoin exactement?
— D'herbes, de racines séchées, de plantes diverses pour préparer des remèdes. En particulier, il me faut de l'écorce de saule.
— De ... saule? De quoi s'agit-il?
Tout en cherchant une meilleure position sur mon tabouret, je me demandai comment décrire cet arbre. mon pantalon s'accrocha à l'arête sommairement rabotée. Je baissai les yeux... et laissai échapper un cri de surprise. je me levai d'un bon, au risque de renverser la table, et m'agenouillai devant mon siège. En riant, j'entrepris de détacher la couche extérieure qui recouvrait la souche. Ce tabouret avait été taillé dans un saule.
— Captive? demanda Keir en se penchant pour voir ce que je faisais.
Je tirai d'un coup sec pour arracher l'enveloppe grisâtre et rugueuse, que je brandis d'un geste triomphal.
— Ça! m'écriai-je. C'est de l'écorce de saule!
Il parut perplexe.
— Avec ceci, je peux préparer un remède très efficace. Du tue-la-fièvre.
Je secouai la tête, incrédule.
— Dire que j'étais assise dessus tout ce temps! ajoutai-je en le posant sur la table.
Keir éclata de rire, puis m'enveloppa d'un regard gourmand.
— Décidément, tu as la passion de soigner.

L'extrait :
C’est à la guerre que vous avez appris cela ?
L’homme m’adressa un regard intense.
— Il faut toujours connaître son ennemi, dit-il simplement.
Puis, rajustant ses mains autour des paquets :
— Vous vous occupez des prisonniers, c’est cela ?
Comme j’approuvais d’un signe de tête, il poursuivit :
— Y en aurait-il un nommé Simus ?

Je ralentis le pas, mais trop tard. Avant que j’aie eu le temps de comprendre ce qui m’arrivait, je fus poussée dans une allée déserte et projetée contre le mur sans ménagement. Puis une large main se posa sur mes lèvres. Les paquets étaient tombés sur le pavé, éparpillés.

Combien de fois m’avait-on avertie ? À maintes reprises, Anna, Eln, Remn et les autres m’avaient prévenue que, seule et sans escorte, je risquais d’être agressée sur le marché. Je ne les avais jamais crus, persuadée que je saurais toujours appeler, me battre ou m’enfuir si quelqu’un avait l’audace de s’en prendre à moi. Hélas ! L’homme plaqué contre moi était un roc. Massif et puissant, il me serrait contre lui à m’étouffer, sans même paraître remarquer que je me débattais comme une tigresse pour lui échapper.

— Du calme. Je ne vous veux pas de mal, murmura-t-il à mon oreille d’une voix rocailleuse qui me donna le frisson.

Je parvins à maîtriser mes réflexes et m’immobilisai. À quoi bon m’agiter ? Je ne pourrais m’en aller que lorsqu’il en aurait décidé ainsi. Étant donné l’endroit où nous nous trouvions et l’attitude de l’homme, je n’avais aucune raison de me fier à ses paroles. Et pourtant, je le crus. Étrangement, non seulement je n’avais pas peur, mais j’éprouvais un curieux sentiment de bien-être. Il me semblait que je n’avais jamais été aussi vivante. Comme si mon corps s’éveillait après un long sommeil, et que ma peau s’agitait de doux frémissements.

L’homme m’écrasait littéralement contre la muraille, ses lèvres n’étaient qu’à un pouce de mon oreille. À travers mes vêtements, je percevais la chaleur qui émanait de son corps puissant. Était-ce cela que l’on éprouvait lorsqu’on… ? Je fus arrachée à mes rêveries par le son de sa voix, âpre et menaçante.

— Répondez à mes questions et je ne vous ferai pas de mal.



La vidéo trouvée sur Youtube et la chainée de Stéphanie8025 :