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dimanche 11 mai 2014

Tangled Tome 1 : Love Game de Emma Chase



Je n'ai jamais encore séduit une femme.
Choquant, je sais.
Laissez-moi être plus clair. Je n'ai jamais eu à séduire une femme auparavant, pas dans le sens classique du terme. Généralement, il suffit d'un regard, d'un clin d'oeil, d'un sourire. Un bonjour amical, peut-être un verre ou deux. Après ça, le seul échange verbal implique des phrases courtes, souvent guère plus de quelques mots, telles que plus fort, encore plus, plus bas... Vous voyez où je veux en venir.''











Le résumé :
(Traduction forum BdP)
Drew Evans est un gagnant. Beau et arrogant, il négocie des contrats pour des
millions de dollars et séduit les plus belles femme de New York d'un seul sourire. Il a des amis loyaux et une famille indulgente. Alors pourquoi donc est-il enfermé dans son appartement depuis sept jours, malheureux et déprimé ? 
Il vous dira qu'il a la grippe. 
Mais nous savons tous que ce n'est pas réellement la vérité. 
Katherine Brooks est intelligente, belle et ambitieuse. Elle refuse de laisser quoi que ce soit - ou qui que ce soit - se mettre en travers de son chemin vers le succès. Lorsque Kate est enbauchée comme nouvelle associée dans l'entreprise d'investissements bancaires du père de Drew, la vie du playboy est totalement chamboulée. La compétition professionnelle est déstabilisante, son attraction envers elle distrayante, et son échec à la mettre dans son lit... exaspérant. 
Puis, alors que Drew est sur le point d'avoir tout ce qu'il désire, sa confiance en soi démesurée va menacer de tout détruire. Sera-t-il capable de démêler ses sentiments de désir et de tendresse, de frustration et de contentement ? Sera-t-il à la hauteur du plus important challenge de sa vie ? 
Drew Evans peut-il réussir en amour ?


L'avis :
J'ai adoré !!!!!
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas autant ri. La plume d'Emma Chase vaut vraiment le détour.
L'histoire est assez banal:un jeune cadre dynamique, éternel bourreau des cœurs dont toutes les femmes raffolent tombe pour la première fois amoureux d'une femme...qui se refuse à lui.
Rien d'original sous le soleil me direz-vous mais ce qui est vraiment marquant c'est que l'histoire est raconté du point de vue de ce dragueur invétéré et sans moral. Sa vision de la femme et des relations homme/femme qu'il associe à des marques de dentifrice est vraiment tordante. Il a la cruauté des enfants qui ne savent pas ce que cela veut dire de souffrir et sa rencontre avec Kate va remettre les pendules à l'heure.
Drew est un personnage qui vaut le détour.
Sans compter que les scènes de sexe sont tout simplement superbes.
J'ai mis quelques extraits fameux mais tout le livre en est truffé.
Vivement le tome 2 qui est cette fois raconté du point de vue de l'héroïne.

Bonne dégustation !


L'extrait :
– Kate, ces derniers jours avec toi ont été incroyables. Jamais… je…
Je ne sais même pas comment décrire ce que je ressens. Je ne sais pas comment lui dire. Je gagne ma vie en désactivant la fonction de communication, en pouvant verbaliser une idée, décrire un plan. Mais à ce moment précis, les mots sont complètement inadéquats.

Je l’attrape par les bras et je l’attire contre moi. Elle gémit sous le coup de la surprise ou de l’excitation, je ne suis pas très sûr. Sa langue glisse contre la mienne et ses mains tirent mes cheveux. Nous nous retrouvons sur le lit, côte à côte, nos bouches collées l’une à l’autre, mon caleçon par terre. Ma main glisse sur ses seins, descend vers son ventre puis entre ses cuisses.

Je soupire.
– Putain, Kate, tu es déjà mouillée.
Et elle l’est. Je l’ai à peine touchée et elle mouille pour moi.Mon Dieu. Je n’ai jamais eu autant envie de quelqu’un qu’à ce moment. Elle pince mon cou tandis que mes doigts glissent en elle. Sa chatte se referme autour d’eux, les enveloppe. Nous gémissons tous les deux. Puis Kate pose ses mains sur moi, partout. Elle attrape mes couilles, caresse ma bite, me griffe la poitrine et le dos.

Je la fais rouler sous moi. Je la veux, tout de suite. Je la taquine avec ma bite, je l’enduis avec son liquide. Elle dégage de la chaleur. Elle est le feu, elle m’appelle, elle m’attire en elle. Je m’introduis lentement en elle mais jusqu’à la garde et mes yeux se ferment sous le coup de l’extase parfaite.
Elle est nue, sans protection, partout autour de moi. Elle est… plus. Plus humide, plus chaude, plus serrée. Dans tous les sens du terme. C’est incroyable.
Elle attrape mon cul, le masse et me pousse plus loin en elle. Mais je sors complètement pour pouvoir me glisser de nouveau en elle. Dieu tout-puissant.
 
J’impose le rythme. Ce n’est pas lent ou doux ni tendre. C’est brutal et chaud et foutrement incroyable. Des gémissements aigus s’échappent de ses lèvres entrouvertes. Puis ma bouche dévore la sienne et cesser ses petits cris. Et nous nous saisissons l’un l’autre, violemment. Comme si c’était la première fois. Comme si c’était la dernière fois.
Elle est enroulée autour de moi, de toutes les façons possibles. Sa chatte enveloppe ma bite, ses jambes sont autour de ma taille, ses bras autour de mon cou, enveloppé serré comme dans un étau exquis. Et je m’enfouis en elle, je veux être plus près, plus profond. Je voudrais rester en elle et ne jamais ressortir.
Nos mains se trouvent. Nos doigts se mêlent et se rejoignent au-dessus de sa tête. Nos fronts se touchent, nos respirations se mélangent. Nos hanches bougent à l’unisson, comme le flot de l’océan. D’avant en arrière. De concert. Ensemble.

Nos yeux se trouvent.
– Mon Dieu, Drew… ne t’arrête pas… s’il te plaît, ne t’arrête pas !
Je plonge en elle. Je peux à peine reprendre mon souffle. Mais je parviens à murmurer :
– Non, je n’arrêterai jamais !

Je la sens venir. Chaque centimètre humide et brûlant autour de moi. Et c’est si bon… Si sauvagement intense que j’ai envie d’en pleurer de plaisir. J’enfouis mon visage dans son cou, je respire son odeur, je la dévore. Et puis je jouis avec elle, en elle. Je baigne ses entrailles de chacune de mes poussées. Je me sens parcouru par de douces secousses tandis qu’un mot s’échappe sans cesse de mes lèvres :
– Kate… Kate… Kate… Kate…

C’est un miracle. Après quelques instants, nos corps s’apaisent. Seuls nos respirations rapides et les battements de nos cœurs viennent rompre le silence de la chambre.
Puis Kate murmure :
– Drew ? Ça va ?
Je soulève la tête et je vois ses beaux yeux me regarder avec inquiétude. Sa main se pose doucement sur ma joue.
– Tu trembles !

Avez-vous jamais essayé de prendre une photo de quelque chose qui est vraiment loin ? Vous regardez à travers l’objectif et la scène est floue ? Vous bricolez la mise au point, vous zoomez et dézoomez. Et puis l’appareil photo tourbillonne et quelques secondes plus tard, boom, tout devient clair. Tout s’enclenche. L’image est aussi limpide que du cristal. C’est ce qui se passe pour moi, à cet instant précis, lorsque je regarde Kate. Soudain, tout est évident, si clair.
Je suis amoureux d’elle. Complètement. Sans pouvoir rien y faire. Amoureux. Kate me possède, corps et âme. Elle est tout ce que je pense. Elle est tout ce que je pensais ne jamais vouloir. Elle n’est pas simplement parfaite, elle est parfaite pour moi. Je ferais tout pour elle. N’importe quoi. Je la veux près de moi, avec moi. Tout le temps. Toujours.
Ce n’est pas simplement le sexe. Ce n’est pas simplement son corps superbe ou son esprit brillant. Ce n’est pas simplement le fait qu’elle me fasse penser ou bien qu’elle soit impatiente de me défier. C’est bien plus que tout cela. C’est tout cela. C’est elle. J’ai enfreint chaque putain de règle que je m’étais imposée pour être avec elle. Et ce n’était pas simplement pour la baiser. C’était pour l’avoir, pour la garder. Comment je n’ai rien vu de tout cela avant ? Comment cela se fait que je ne l’ai pas su ?
– Eh !
Elle m’embrasse doucement sur les lèvres.
– Tu étais où ? Je t’ai perdu pendant une minute. Ça va ?
– Je…
Je déglutis péniblement.
– Kate… je…
Je prends une profonde inspiration.
– Je… je vais bien.
Je souris et je l’embrasse.
– Je pense que tu m’as simplement épuisé.
Elle rit.
– Ouah, je n’ai jamais pensé que cela arriverait.

L'extrait :
Quand j’avais huit ans, mon grand-père a eu une crise cardiaque. Une fois que mes parents sont partis à l’hôpital, Alexandra m’avait promis que tout allait bien se passer. C’était faux.
– Est-ce que Kate te l’a dit ?
Elle hoche la tête.
– Pas avec ces mots-là.
– Alors comment tu sais ?
Elle hausse une nouvelle fois les épaules.
– C’est l’œstrogène. Cela nous donne une perception extrasensorielle, si tu avais un vagin, tu le saurais aussi.
Mackenzie lève fièrement la main.
– J’ai un bagin.
Je souris en coin.
– Oui, mon cœur. Et un jour, cela va t’aider à gouverner le monde.
– Johnny Fitzgerald a un pénis. Il dit que son pénis est mieux que mon bagin.
– Johnny Fitzgerald est un idiot. Les vagins gagnent toujours contre les pénis. Ils sont comme en kryptonite. Les pénis sont sans défense face à eux.
Ma sœur met un terme à notre discussion.
– Ok, cette jolie conversation a assez duré. Mais je suis sûre que l’enseignante en maternelle de Mackenzie appréciera beaucoup d’entendre tout ça. Juste avant d’appeler les services de protection de l’enfance.

L'extrait :
– Dreeewww… c’est Staaaacey. Tu m’as manqué, bébé. Je veux faire un autre tour en taxi. Souviens-toi cette nuit-là quand j’ai sucé ta bite si l…

Ma main tape sur le bouton off.
Puis je jette un œil vers Kate. Son visage est figé sur la télévision, son expression indéchiffrable. Je devrais probablement dire quelque chose. Qu’est-ce que je pourrais dire, putain ? « Désolé, une de mes autres poupées a appelé ? » Non, pour x raison, je pense que ça ne passerait pas très bien.

Elle se relève avec raideur.
– Je devrais probablement y aller.
Merde. Quel con ce Jack !
Kate se lève, elle tient contre elle mon oreiller, pour se couvrir.
Ce n’est pas bon signe. Il y a une heure, elle poussait sa chatte contre mon visage. Maintenant, elle ne veut même pas que je la regarde.
Bordel.
Elle passe devant moi et se dirige vers la chambre. Même avec mon estomac qui gargouille, je ne peux pas m’empêcher d’admirer l’emprise de son cul bien serré. Comme il fallait s’y attendre, ma bite se dresse comme Dracula qui jaillirait de son cercueil.

Lorsque j’avais dix ans, nous avions un chien. Il bandait avec tout et n’importe quoi, depuis la jambe de la femme de chambre jusqu’au lit à baldaquin de mes parents. Il était insatiable. Mes parents étaient morts de honte lorsque quelqu’un passait à la maison. Mais aujourd’hui, je réalise qu’il n’était pas du tout un méchant chien. Ce n’était pas sa faute. Je comprends ta douleur, Fido.

Je soupire. Et je me lève pour suivre Kate. Au moment où je parviens dans la chambre, elle a déjà mis sa jupe et son chemisier est boutonné. Elle ne me regarde pas lorsque j’entre.
– Kate…
– Tu sais où est mon autre chaussure ?
Ses yeux parcourent le plancher, le lit, partout, mais elle n’a pas un regard pour moi.
– Kate…
– Elle est peut-être sous le lit.
Elle s’agenouille.
– Tu n’as pas besoin de partir.
Elle ne lève pas la tête.
– Je ne veux pas contrarier tes plans.

Quels plans ? Le seul plan que j’avais, c’était de me gaver du juteux buffet entre ses cuisses. Encore.
– Je ne…
– Ça va, Drew. Tu sais, c’était sympa…

Sympa ? Elle dit que ce que nous avons fait la nuit dernière et toute la journée – dans la chambre, la cuisine, la douche, debout contre le mur du couloir – était « sympa » ? C’est une putain de plaisanterie ?
Elle doit voir le regard sur mon visage car elle s’arrête au milieu de sa phrase et lève les sourcils.
– Je suis désolée, l’adjectif était mal choisi ? J’ai insulté ton fragile ego masculin ?
Je bégaie sous le coup de l’indignation.
– Bien… ouais !
– Quel mot tu préfères ?

Pour information, je suis toujours nu et si la position de ma bite peut donner une indication, il ne faut pas être Einstein pour savoir ce que je préférerais à cet instant précis.
– Extraordinaire ? Transcendant ? Sans précédent ?
Je ponctue chaque mot par un pas de prédateur dans sa direction.

Elle recule nerveusement à mesure que j’avance vers elle jusqu’à ce que son cul heurte ma commode. Je souris en coin.
– Tu es diplômée de la plus prestigieuse école de commerce du pays, Kate. Mon honneur exige que tu trouves quelque chose,n’importe quoi, qui soit mieux que « sympa » !

Elle fixe ma poitrine pendant un instant. Puis elle lève les yeux. Elle a l’air grave.
– Je devrais y aller.
Elle essaie de passer devant moi mais je la saisis par le bras et je la tire vers moi.
– Je ne veux pas que tu partes.
Non, ne me demandez pas pourquoi. Je ne répondrai pas. Pas maintenant. Je suis concentré sur le moment présent et sur elle. Le reste n’a pas d’importance. Elle regarde ma main sur son bras puis elle lève les yeux vers moi.
– Drew…
– Ne me laisse pas, Kate.
Je la prends, je l’assieds sur la commode et je m’avance entre ses jambes.
– Reste !
Je l’embrasse dans le cou et je mordille son oreille. Elle frissonne. Je murmure :
– Reste avec moi, Kate !
Je la regarde dans les yeux.
– S’il te plaît !

Elle se mord la lèvre. Puis elle sourit lentement : « D’accord. »



L'extrait :
– Je suis amoureux de toi, Kate.
Elle reste silencieuse. Elle ne répond rien.
Et ma poitrine se serre parce que je sais pourquoi.
– Tu ne me crois pas, c’est ça ?
– Je pense que tu es un excellent menteur lorsque tu veux l’être, Drew.

Ouille. C’est ce que l’on ressent lorsqu’on récolte ce qu’on a semé ? Ça craint.

Mais ma voix est ferme. Déterminée et sans la moindre hésitation.
– Je ne te mens pas, Kate. Mais c’est bon, fais ce que tu dois faire. Maudis-moi, gifle-moi, mets le paquet. Je peux le supporter. Parce que plus te me repousses, plus je lutterai pour te prouver que tout cela est bien réel. Que je ne vais nulle part et que ce que je ressens pour toi ne va pas changer. Et puis un jour, peut-être pas tout de suite mais un jour prochain, je vais te dire que toi, Kate Brooks, tu es l’amour de ma vie et tu ne douteras pas que ce soit vrai.

 
Le book trailer :