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vendredi 17 janvier 2014

Minuit, tome 2 : Minuit écarlate - Lara Adrian




- J'arrêterais de respirer, pour elle, si elle me le demandait, répondit-il, surpris lui-même par la profondeur de son dévouement.














 Le résumé :
Liés par le sang et de sombres secrets, ils pénètrent dans un lieu emplie de dangers et de plaisirs sans fin...

Il lui est apparu plus mort que vivant, un immense inconnu vêtu de noir criblé de balles et perdant son sang à toute vitesse. Alors qu'elle lutte pour le sauver, la vétérinaire Tess Culver n'a pas conscience que l'homme qui dit s'appeler Dante n'est pas du tout un humain mais l'un des membres de la Lignée, des guerriers vampires qui se livrent à une guerre désespérée. A la suite d'un unique instant chargé d'érotisme, Tess se retrouve plongée dans son monde -un lieu changeant et tenu secret où des bandes de vampires rebelles parcourent la nuit, faisant régner la terreur.

Hantée par ses visions d'un sombre futur, Dante vit et combat comme si demain n'existait pas. Tess est une complication dont il n'a pas besoin... mais maintenant, alors que ses frères subissent une attaque, il doit protéger Tess d'une menace croissante dont Dante fait partie. Car à cause d'un baiser imprudent et irrésistible, elle est devenue une part inextricable de son monde...et son contact a éveillé en elle des dons cachés, des envies et des désirs dont elle ignorait tout. Liés par le sang, Dante et Tess doivent unir leurs forces pour contrecarrer leurs mortels ennemis, alors même qu'ils découvrent une flamme qui dépasse les limites mêmes de la vie...


L'extrait :
- Tess, si tu me dis que tu ne m'aimes pas...
- Si, je t'aime, finit-elle par dire. Je t'aime de tout mon coeur.
- Alors qu'est-ce que c'est ?
Elle scruta son visage, ses yeux aigue-marine humides mais déterminés.
- Je suis fatiguée de fuir. Tu m'as ouvert les yeux sur un monde que, même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais cru possible. C'est ton monde, Dante.
Il sourit à la beauté assise à côté de lui.
- Mon monde, c'est toi.

- Et c'est aussi tout cela. Cet endroit, ces gens, cet incroyable héritage qui est le tien. Ton univers est sombre et dangereux, Dante, mais il est aussi extraordinaire, comme toi. Comme la vie. Ne me demande pas de le fuir. Je veux être à tes côtés, mais si je dois vivre dans ton monde, alors je veux que ce soit ici, là où est ta place. Là où est ta famille.
- Ma famille ?
Elle acquiesça.
- Les autres guerriers et leurs compagnes. Ils t'aiment comme un frère. Je l'ai vu aujourd'hui. Peut-être qu'avec le temps ils m'aimeront aussi.
- Tess. (Dante l'attira à lui, l'embrassant de tout son coeur et avec une reconnaissance qui s'éleva de sa poitrine comme si elle avait des ailes.) Tu voudrais vivre ici avec moi, comme une compagne de guerrier ?
- Comme la compagne de mon guerrier, corrigea-t-elle avec un sourire, les yeux débordant d'amour. C'est ça ou rien.
Dante déglutit, la gorge sèche. Il ne la méritait pas. Après tout ce qu'ils avaient traversé, après cette fuite incessante, son coeur avait enfin trouvé où se poser. Avec Tess. Sa bien-aimée.
- Qu'est-ce que tu en penses ? lui demanda-t-elle. Tu pourrais vivre comme ça ?
- Pour l'éternité, jura Dante, avant de l'allonger sur le lit à ses côtés et de sceller leur pacte par un long baiser passionné.

L'extrait :
- J'ai envie de t'embrasser encore, Tess.
- Pourquoi ?
Il eut un petit rire.
- Pourquoi ? Parce que tu es belle et parce que je te veux. Et je crois que tu me veux aussi.
Dante leva sa main libre vers le visage de Tess et caressa doucement la courbe de sa mâchoire. Sa peau était douce comme de la soie contre ses doigts, aussi délicate que du verre. De son pouce, il effleura le renflement mat de ses lèvres.
- Mon Dieu, Tess. Je meurs d'envie de te goûter.
Elle ferma les yeux et soupira.
- C'est de la folie, murmura-t-elle. Je ne... Ce n'est pas... Normalement je...
Dante lui releva le menton et se pencha pour l'embrasser. Il voulait seulement sentir ses lèvres sur les siennes, désir qui ne l'avait plus quitté depuis ce moment passionné au musée. Lors de cette soirée, il n'avait été pour elle qu'une sorte de fantôme qui lui volait un zeste de passion puis s'éclipsait avant qu'elle sache s'il était réel ou si elle avait tout imaginé. Mais à présent, pour une raison qui lui échappait, il voulait qu'elle sache qu'il était fait de chair et d'os.
Manifestement, il était complètement stupide.


L'extrait :
Il l'embrassa encore, enfonçant plus profondément sa langue. Tess l'accueillait et lui rendait ses baisers; elle souleva son bassin pour venir à la rencontre de son pénis, pour lui montrer ce qu'elle voulait. Il expira profondément et ondula le bassin tandis que leurs corps commençaient à se fondre.
- tu es mienne, lui dit-il dans un souffle.
Tess ne pouvait le nier.
Pas en cet instant.
Elle s'agrippa à lui avec avidité, puis dans un grognement sourd, il plongea profondément en elle.
L'extrait :
Tess appuya sur l'interrupteur.
Au-dessus de sa tête, les néons fluorescents s'allumèrent dans un bourdonnement caractéristique et éclairèrent la masse imposante de l'homme trempé jusqu'aux os et grièvement blessé qui était effondré au sol près du rayonnage. Il était entièrement vêtu de noir, sorte de matérialisation d'un cauchemar gothique - veste en cuir, tee-shirt, pantalon en cuir et bottes de combat du même noir de jais. Même ses cheveux étaient noirs et des mèches mouillées plaquées sur son front dissimulaient son visage. Une traînée de sang et d'eau saumâtre peu ragoûtante allait de la porte donnant sur la ruelle, à demi ouverte, jusqu'à l'endroit où l'homme gisait dans la réserve. Il s'était manifestement traîné à l'intérieur, sans doute dans l'incapacité de marcher.

L'extrait :
Dieu du ciel.
Elle l'avait drogué.
Mais, pour mauvaise qu'elle fût cette nouvelle, Dante remarqua bien pire tandis qu'il luttait pour garder son regard trouble sur la petite main qui avait réussi à le terrasser d'un seul coup. Entre le pouce et l'index, à l'articulation charnue de la peau fine, la femme avait une petite tache de naissance.
D'un cramoisi profond, plus petite qu'une pièce de dix cents, l'image d'une goutte d'eau tombant dans l'arrondi d'un croissant de lune se figea dans l'esprit de Dante.
Ce marquage génétique très rare proclamait que cette femme était sacrée pour ceux de l'espèce de Dante.
C'était une Compagne de sang.
Et par ce sang qui désormais coulait dans ses veines, Dante venait de sceller la première phase d'un lien solonnel.
Selon la loi vampire, elle était à lui.
Irrévocablement.
Pour l'éternité.
La dernière chose qu'il souhaitait ou dont il avait besoin.
Dante eut l'impression de rugir, mais n'entendit qu'un faible gémissement à peine articulé. Il cligna des yeux, tendit la main en direction de la femme, et la manqua de plus de trente centimètres. Son bras retomba comme s'il avait été lesté de plomb, et ses paupières étaient si lourdes qu'il parvenait à peine à les soulever. Il gémit tandis que les traits de celle à qui il avait cru devoir son salut se brouillaient devant ses yeux.
Elle lui lança un regard haineux tandis qu'elle articulait, d'un ton de défit:
- Bonne nuit, espèce de connard psychotique.