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samedi 20 juin 2015

La Confrérie de la Dague noire, Tome 12 : L'Amant souverain - J.R. Ward







 Après avoir passé des siècles à refuser son rôle, Kolher, fils de Kolher a enfin fini par accepter de succéder à son père sur le trône, avec le soutien de sa compagne bien-aimée. Mais la couronne lui est un lourd fardeau...








Longue vie au Roi...


Après avoir passé des siècles à refuser son rôle, Kolher, fils de Kolher a enfin fini par accepter de succéder à son père sur le trône, avec le soutien de sa compagne bien-aimée. Mais la couronne lui est un lourd fardeau. Alors que la guerre avec la Lessening society fait rage, la menace de la Bande des Bâtards n'arrange rien et les choix que Kolher est obligé de faire font courir des risques à ceux auxquels il a promis sa protection.



Beth Randall avait cru comprendre ce à quoi elle s'engageait en acceptant de s'unir au dernier vampire pur sang de la planète, mais la vie n'a rien d'un long fleuve tranquille pour le couple royal. Lorsqu'elle décide d'avoir un enfant, la réponse négative de Kolher la surprend beaucoup, et plus encore la distance que son vœu provoque entre eux deux.



La vraie question est qui sera le plus fort : 
l'amour ou le devoir ?
 

Lecture finie
Moi sachant la date de sortie d'un nouveau J.R. Ward
 

Moi allant enfin acheter le  nouveau J.R. Ward


Moi à la fin de ma lecture



J'adore J.R. Ward . C'est une auteure qui m'aura marqué et qui je pense aura marqué la romance. Elle dédicace, le douzième tome de sa série :



À la mémoire de Jonah, alias le Boo, alias le meilleur des Writerdog.
Repose en paix, nous nous reverrons au bout de ma route. Bisous.

Et à W. Gillette Bird Jr.



Je me suis toujours demandée qui était cette mystérieuse personne avec qui elle travaillait. Un groupe de relecture, de fans... Cet hommage me laisse penser qu'ici, le livre a été écrit seule. J'émets cet supposition car j'ai trouvé du changement dans le style, la trame narrative voir même le style. Pour le style, peut-être est-ce un problème de traduction ? Enfin bref, les ingrédients sont les mêmes mais la mayonnaise n'est pas la même.



Si c'était le premier livre que je lisais de cette auteure, je le jugerais bon...mais après avoir lu une bonne vingtaine de livres de J.R. Ward, je dirai qu'il est loin derrière.



“Aimer, c’est prendre soin de la solitude de l’autre sans jamais la combler, ni même la connaître.” — Christian Bobin 


Le livre tourne autour de Kolher et de Beth. Celle-ci a un désir très fort d'enfant tandis que son mari a développé un sentiment inverse. On se doute dès lors que le couple va traverser une crise. Alors certains moments sont très bons. Le milieu du livre à peu près. Mais l'histoire a du mal à commencer et tombe un peu plat après le dénouement de la crise conjugale.



 



Il s'agit de l'histoire principale qui n'est pas forcément mise plus en valeur que cela. Quatre autres couples ont aussi leur histoire. J'ai lu ici et là que cette multiplication de personnages (et de leur romance) desservait le livre. Oui et non pour ma part. Oui je sais, j'adore mes réponse de Normande.

Non parce qu'ils permettent de fidéliser le lecteur sur la série et pas uniquement sur un livre. Xcor et Layla sont un couple hautement addictif. Tout comme Assault et Sola. J'ai moins accroché avec Trez/ Selena et Kolher/Anha.

Donc oui aussi ça le dessert car il y a des passages qui m'ont fortement ennuyée et toutes les romances ne se valent pas.



Revenons aux autres couples.

Xcor et Layla. Je les adore. On a une belle version de la Belle et la Bête et J.R. Ward montre à quelle point l’Élue est la faiblesse du guerrier. Les moments qu'ils partagent ensemble sont très bons mais trop rares. Deux ou trois tout au plus... Quand on sait que le prochain tome ne se basera pas sur leur romance, l'attente commence à devenir (trop) longue....

Assault et Sola. Assault part à la recherche de sa belle au début du livre . Il la retrouve mais vraiment tard. Leur histoire est toujours entrecoupé d'autres épisodes qui n'ont rien à voir avec la leur . Tant et si bien que l'on lit deux histoires qui n'ont aucun lien l'une avec l'autre et ça jusqu'à la fin du livre. C'est assez surprenant, on en lit deux en parallèles sans aucun lien....Donc les autres épisodes qui alternent l'histoire Assault/Sola n'apporte rien à la leur. Je comprends que cela est déplu au lectorat de Mme Ward. Pour ma part, j'aime ces multiples petites romances mais il faut quand même un lien entre elles, sinon la construction du livre semble artificielle.

Trez et Selena sont un couple qui ne m'a par particulièrement touché. Trez est un personnage trop longtemps resté secondaire et sa mise en avant m'a semblé ratée. Il manque de charisme. Il est décrit comme un queutard repentant qui tombe amoureux d'une Élue . Il y a un très beau passage entre eux sinon, je n'ai pas été captivé par ce personnage et encore plus par son frère jumeau iAm qui gère son stress en cuisinant...Moi qui leur trouvait déjà peu de charisme.

Bref

Un récit construit autour d'une mosaïque de couples qui donne au final un récit inégal. Tout ça dit, c'est quand même J.R. Ward donc non ce n'est pas le meilleur livre qu'elle est écrit (et de loin) mais oui je le conseille car il y a toujours certains passages qui sont chargés d'une grande puissance .





À l’instant où il glissa enfin son gland à l’entrée de son sexe, il sut qu’il serait perdu à jamais s’il allait jusqu’au bout. Ou peut-être était-ce un mensonge. Peut-être était-il déjà perdu depuis la première nuit où il l’avait rencontrée sur la neige.

Alors qu’il la pénétrait lentement, la sentait se cambrer contre son torse et regardait ses yeux se révulser, il se mit à souhaiter ne l’avoir jamais vue. Si agréable cela soit-il, il n’avait pas besoin d’une telle faiblesse dans sa vie. Mais, comme une plaie emplie de sel, il l’avait définitivement dans la peau.




Se secouant, il était tombé à genoux, l’avait cherchée à tâtons en se dirigeant au son de sa voix et aux convulsions de son corps sur le sol de marbre. Elle était incohérente, tordue de douleur, perdue dans les affres des chaleurs.

Donne-moi cette putain de drogue !

Il lui fallut un moment pour assimiler son exigence, et il comprit alors qu’il se trouvait à un moment de sa vie où le chemin qui s’ouvrait devant lui n’avait que deux directions, et, dans son esprit, ni l’une ni l’autre n’était la bonne.

Kolher…, grogna-t-elle. Kolher… drogue-moi et c’est tout.

Il songea à la trousse qu’il avait laissée sur le plan de toilette. Il n’avait qu’à l’ouvrir, remplir la seringue et lui injecter la morphine. Alors, ses souffrances seraient apaisées…

Seulement en partie, souligna une petite voix au fond de lui-même…

Le corps de Beth fut terrassé par une nouvelle attaque de désir, qui transforma son halètement en cri, et la fit convulser au point que ses membres vinrent buter dans Kolher.

Il ne sut pas précisément quand il prit sa décision. Mais d’un seul coup il oublia la morphine et ses mains se posèrent sur la braguette de son pantalon en cuir.

Tiens bon, leelane, gronda-t-il en sortant son pénis en érection. Tiens bon, je viens…

Et ce choix lui semblait parfaitement juste.

Sauf que, quand il chercha ses jambes et entreprit de lui ôter son jean, cela lui prit une éternité car son corps luttait contre lui, ses cuisses se refermant pendant qu’elle se tortillait sur le sol, mais, lorsqu’il finit par lui retirer cette saloperie, il ne perdit pas de temps. Il la força à s’immobiliser en enfonçant les doigts dans ses hanches, puis…

Night Make Out Couple | Pleasing Moment 
Beth hurla son nom à l’instant où il la pénétra, lui griffant le dos de ses ongles, écrasant ses seins contre son torse. Il jouit immédiatement, ses couilles se contractant avant de se relâcher, mais il ne s’attendait pas à la réaction de sashellane. Tandis qu’elle jouissait à l’unisson, son sexe l’enserrait, tirait sur son pénis, l’attirait plus profondément…

Il eut un nouvel orgasme. Si violent qu’il se mordit la langue.

Allant et venant en elle, contre elle, il prit son pied de façon spectaculaire et violente, jusqu’à ce que son corps fasse une courte pause pour se remettre. Ce fut alors qu’il sentit le changement qu’il avait opéré en elle ; elle aussi se reposait brièvement, la tension de son corps se relâchant comme si toutes ses molécules prenaient une grande inspiration.

Mais avant qu’il puisse se féliciter il sentit autre chose. Le chagrin imprégnait désormais l’air. Cette odeur de tristesse épicée l’arrêta et lui fit baisser la tête vers elle, comme s’il pouvait la regarder dans les yeux.

Ne pleure pas, dit-il d’une voix enrouée. Leelane, ne…

Pourquoi fais-tu cela ? gémit-elle. Pourquoi… ?

Il n’existait qu’une seule réponse. Pour ce soir, et à jamais :

Parce que je t’aime plus que tout au monde.

Plus que lui-même. Plus que n’importe quel éventuel enfant.





Il y aura de nouveau la guerre. À cause de toi.

Alors déteste-moi. Cela vaudra mieux pour nous deux.

Elle le dévisagea pendant une éternité.

Je crains que ce ne soit impossible.

Xcor fit de son mieux pour ignorer la façon dont son cœur bondit dans sa poitrine.

Je vais prendre congé.

Comment as-tu trouvé cet endroit ?

Je t’ai suivie il n’y a pas longtemps. Tu étais dans une voiture, tu rentrais de la clinique. Je m’inquiétais à ton sujet.

Et pourquoi es-tu venu ce soir ?

Je dois y aller.

Non.

Pendant un moment, il entretint le rêve qu’elle avait dit cela à son unique intention. Et pas seulement dans l’espoir de le persuader encore d’adopter son point de vue.

Cette folie ne dura pas. Surtout lorsqu’il se revit en train de terroriser cet humain blessé dans le restaurant désert, uniquement parce qu’il en était capable… avant de se rappeler qu’il avait arraché la colonne vertébrale de ces éradiqueurs pour les livrer à il ne savait plus quel membre de l’aristocratie, comme si le destinataire avait la moindre importance. Après quoi il se souvint d’avoir décapité ces tueurs. Les avoir éventrés. Leur avoir brisé les membres…

Il y avait tant d’actes de violence dans son passé.

Sans compter la dépravation qui avait cours dans le camp du Saigneur.

Et pour couronner le tout, il y avait son visage défiguré.

Il avait l’intention d’entamer la descente. Contrairement à elle, il ne pouvait pas se dématérialiser : il avait essayé à de multiples reprises pour accélérer l’ascension, sans succès dans ce brouillard.

Oui, il avait l’intention de la laisser. Pour toutes les raisons qu’il lui avait expliquées, mais aussi pour celles qu’il taisait.

Au lieu de quoi, il s’entendit lui dire :

Retrouve-moi sous l’érable. Demain, à minuit.

Dans quel…

Elle resserra sa parka comme s’il allait la dévorer toute crue.

— …dessein ?

Pas ce qui t’inquiète.

Cette fois-ci, il tourna les talons et se mit en route, jusqu’à ce que ses pensées s’éclaircissent assez pour qu’il s’arrête. Regardant par-dessus son épaule, il demanda : — Élue, connais-tu le chemin du retour ?

Oh ! oui… bien sûr…

Sauf que, quand elle jeta un coup d’œil autour d’elle, elle parut désorientée.

Oui, c’est juste…

Elle ne s’arrêta pas pour lui dissimuler la vérité. Elle ne semblait honnêtement pas savoir où elle se trouvait.

Fermant les yeux, il poussa un juron. Il n’aurait jamais dû venir ici, jamais.

Que se passerait-il s’il la laissait seule ici et qu’elle ne dénichait pas d’abri avant le lever du soleil ? Et s’ils se trouvaient en réalité assez loin de l’endroit où elle résidait ?

Posant les mains sur ses hanches, il inclina la tête en arrière et scruta les cieux, en se disant qu’ils lui offriraient peut-être un peu de bon sens, car il avait visiblement perdu le sien.

De toutes les façons de mourir, songea-t-il…

Il n’avait jamais envisagé que ce serait à cause d’une femelle.





Il ne lui dit pas un mot.

Ni quand il lui écarta les jambes pour la monter, ni quand son pénis s’insinua en elle et qu’il commença à aller et venir, ni même lorsqu’il prit appui au-dessus d’elle et la regarda droit dans les yeux comme s’il la mettait au défi de quitter tout ce qu’il pouvait lui donner.

Le large dos d’Ahssaut s’interposait entre elle et le jet d’eau, ce qui lui permettait de conserver une vision claire. Elle voyait donc tout de son amant, depuis son expression farouche jusqu’aux muscles bandés de ses épaules, sans oublier les ombres projetées par ses pectoraux. Ses cheveux ruisselants ondulaient en rythme, tandis que des gouttes d’eau tombaient de leurs pointes comme des larmes et, de temps à autre, il retroussait la lèvre…

Quelque chose lui parut soudain vaguement déplacé, comme un drapeau rouge agité dans un coin reculé de son cerveau. Mais il fut trop facile de l’ignorer quand un nouvel orgasme prit le contrôle, rejetant toute pensée au profit des sensations qu’Ahssaut lui procurait.
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Alors que le sexe de Sola se contractait autour son pénis en érection, il jouit à son tour, rejetant son corps en arrière…

Pas de préservatif. Merde !

Cette pensée lui traversa l’esprit mais disparut immédiatement lorsque son orgasme redoubla, au point que, au lieu de le repousser, elle tendit les mains et lui enfonça les ongles dans les hanches.

Ce fut juste au moment où son plaisir refluait que les choses devinrent un peu étranges.

Comme Sola s’immobilisait pour reprendre des forces, elle sentit qu’il s’enfonçait profondément en elle pour achever ce qu’il avait commencé.

Sauf qu’il n’en avait pas fini avec elle.

Une fois qu’il eut éjaculé, son bassin collé contre le sien, il se retira presque immédiatement. Et alors qu’elle s’attendait à ce qu’il s’allonge avec elle sur le marbre, ou peut-être qu’il la prenne dans ses bras pour la sécher et l’emmener au lit, ou peut-être encore qu’il fasse remarquer que, bon sang ! ils n’avaient pas pris la moindre précaution.

Ou encore qu’il lui dise ce qu’il venait de lui montrer : qu’il ne voulait pas qu’elle parte…

Au lieu de cela, il prit appui sur une main et saisit son pénis luisant de l’autre. Se caressant, il grogna comme s’il était prêt à jouir une fois de plus.

Le second orgasme explosa de son corps et il prit pour cible de sa jouissance le sexe de Sola, et ne s’arrêta pas là. Après avoir recouvert son intimité de sa semence, il changea de position afin de décharger sur le ventre de son amante, puis sur sa cage thoracique, ses seins, son cou, et finalement son visage. Il semblait avoir des réserves inépuisables de sperme et, à mesure que les jets brûlants touchaient sa peau ultrasensible, elle se surprit à jouir en même temps que lui, étalant elle-même le fluide chaud sur ses seins et tout le reste de son corps.

Dans un coin reculé de son cerveau, elle savait qu’il y avait une raison à tout cela.

Mais de même qu’avec l’absence de préservatif elle était trop absorbée par le moment pour s’en soucier.

C’était comme s’il…la marquait… d’une certaine façon.

Et cela lui convenait


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