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jeudi 2 janvier 2014

Belladone, Tome 1 : Nuit de Sang – Michelle Rowen


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2014/01/belladone-tome-1-nuit-de-sang-michelle.html


"Mon nom est Jillian," dis-je. "Jillian Conrad. Mes amis m'appellent Jill».
Je voulais l'aborder amicalement, ça pourrait faire toute la différence. Je voulais lui faire voir que je n'étais pas simplement un otage. J'étais une personne normale avec une vie normale et je ne méritais pas tout cela.
Ses lèvres s'amincies. "Jillian?"
J'ai hoché la tête avec impatience. "Oui."
"Ferme ta gueule, Jillian."





Le résumé :
Jillian était une fille sans histoire jusqu’à ce qu’on la prenne en otage. Désormais, il ne lui reste plus qu’un choix à faire : mourir des mains de Declan, l’assassin dhampire qui la retient prisonnière, ou succomber aux effets secondaires du poison qu’on lui a injecté : la Belladone. Un venin qui fait d’elle l’arme ultime dans la guerre contre les vampires. Le seul espoir de Jill consiste à convaincre son kidnappeur de la relâcher, mais comment toucher le coeur d’un homme qui n’a jamais ressenti aucune émotion ?



L'avis :
Je ne connaissais pas cette auteure qui semble avoir pris ses marques dans le genre de la romance paranormale. Les infos que j'ai pu glaner me laisse à penser qu'elle officie essentiellement du côté de la romance young adult.
Ici le registre es plus mature. J'ai tout de suite été captivé par l'histoire de Jilian et Declan. Elle est compliquée – comme je les aime -pour de nombreuses raisons que j' ne développerai pas mais qui m'ont donné envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Au final pour moi, il s'agit d'une bonne découverte et j'ai lu les 2 tomes quasiment coup sur coup.
Seul petit bémol : quelques petites longueurs à certains moments mais qui n'entachent pas le bon souvenir que j'ai gardé de cette série.



Je vous mets certains extraits choisis.



Bonne dégustation !






L'extrait :
- Je crois que tu as mentionné une envie de me prendre pendant que je hurlais ton prénom ?
Il lâcha un soupir accablé.
- Jill, s'il te plaît...
- Tu ne devrais vraiment pas dire des choses pareilles à une femme lorsqu'elle se sent vulnérable, tu sais. C'est le genre de proposition qui devient vite obsédante, surtout quand on se retrouve enfermée seule dans une chambre pendant plusieurs jours.
- Pas la peine de t'apitoyer sur mon sort. Tu n'es pas obligée de te dévouer pour sortir le "sale monstre" de sa misère sexuelle.

- Le "sale monstre", répétai-je. C'est vrai, j'ai employé ces mots. Quand je t'ai vu pour la première fois, j'ai été terrifiée, je l'admets. En même temps, tu ne passes pas vraiment inaperçu. Disons simplement que depuis, j'ai appris à apprécier ta singularité. Ces cicatrices sont la preuve de ton courage. De ton héroïsme. Et ça les rend extrêmement belles. Ça te rend beau.






L'extrait :
- Je n'ai pas peur de vous, déclarai-je d'un ton ferme.
- Eh bien, vous devriez.
- Vous êtes différent de votre père biologique.
- J'aimerais pouvoir le croire, mais je n'en suis pas convaincu. Le sérum endormait mes désirs et me permettait de maîtriser mes pensées et mes actes, mais maintenant... je ne contrôle plus rien, Jill. Et nous courons tous les deux un risque en étant dans la même pièce.
- Mon sang est mortel pour les vampires, parvins-je à articuler. (Mon coeur tambourinait dans ma poitrine tandis que la panique commençait à m'endormir.) Vous êtes à moitié vampire. Si vous me mordez, ça risque de vous tuer.
- Non, Jill. (Le visage crispé, il m'attira à lui.) Ce n'est pas votre sang que je veux ce soir.
Il pressa sa bouche contre la mienne et lâcha mon poignet pour pouvoir plonger sa main dans mes cheveux.



L'extrait :
- Vous vous en faîtes pour moi ?
- C'est ma faute si vous vous retrouvez dans cette situation. Jusqu'à ce que j'aie réglé le problème, votre vie repose entre mes mains.
- Même si vous étiez prêt à me tuer en début de journée.

Il resta silencieux un moment avant de répondre :

- Les choses changent.

Je me mordillai la lèvre.

- Sauf que maintenant vous voulez boire mon sang, pas vrai ?
- je ne veux pas boire votre sang, Jill, répliqua-t-il en se concentrant de nouveau sur la route devant nous. Je veux arracher tous vos vêtement et vous prendre pendant que vous hurlez mon prénom. Ça fait une grosse différence.

J'en eux le souffle coupé. Il avait laissé entendre que ses désirs étaient de nature sexuelle, mais ses paroles étaient si crues que je ne savais vraiment plus comment réagir.

La déclaration aurait dû me terroriser, surtout après qu'il m'eut parlé de son près, le vampire. Mais ce n'était pas le cas. J'avais peur de lui, mais sans doute pas pour les raisons auxquelles il pensait. Et, alors qu'il continuait à caresser mon poignet de son pouce, je ne retirai pas ma main.