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mercredi 2 juillet 2014

Beachwood Bay Tome 2 : Unafraid de Melody Grace




 — Tu ne m'as rien dit. Tu m'as fait du charme, tu as blagué, et tu m'as engueulé. Mais tu ne m'as jamais dit de te laisser.
Je retiens mon souffle. Hunter me fixe, déterminé, les traits acérés de son visage à moitié gagnés par l'ombre dans la faible lumière de la réserve.
— Dis-le, reprend-il. Si tu veux que je parte, dis-le, et je te le jure, je ne t'embêterai plus jamais.











Le résumé :
(Booknode.com)
"La première fois que je l'ai vue, j'ai su que cette fille était plus sauvage que n'importe quel étalon que j'ai jamais formés. Elle était têtue, blessé, passionnée et libre. Et je devais l'avoir..."

Brittany Ray ne se soucie pas de sa mauvaise réputation. Ayant grandi dans une ville de plage endormie avec une mère junkie et un père fugueur, Brit a appris à la dure que les gens que vous aimez ne feront que vous laissez tomber. Cela ne sert à rien d'espérer l'amour ou le bonheur. Certains rêves ne sont pas fait pour les filles comme elle.

Hunter Covington est l'un de ces rêves.

Maginfique, charmant, Hunter est sacrément proche de la perfection — et cela le tue. Fils de la royauté Charleston, il a été emprisonné dans une cage dorée depuis le jour où il est né. Maintenant, il se libère. Il abandonne le droit afin de restaurer le vieux ranch de son grand-père, essayant d'apaiser les démons de son âme. Mais Beachwood Bay est pleine de vieux fantômes, comme la mystérieuse jeune fille qui a passé une nuit inoubliable avec lui — et s'est ensuite sauvée avant l'aube. Brit.

Tout en elle crie le danger, mais Hunter s'en fiche : il n'a jamais ressenti une connexion aussi forte. Et essayant comme elle peut, Brit ne résister au désir qu la consume — ou à la sécurité qu'elle trouve dans les bras de Hunter.

Une passion téméraire. Un lien indéniable. Effrayés par leur passé, Brit et Hunter se battent pour guérir de vieilles blessures. Mais de sombres secrets les sépareront-ils de leur nouveau départ ? Et lorsque l'amour est le plus grand risque de tous, peuvent-ils trouver le courage d'affronter l'avenir sans crai

L'avis :
C'est difficile pour moi de parler de ce livre de manière impartiale. Il faut dire que le tome 1 de cette série a été un de mes coups de cœur de l'année en matière de New Adult. J'ai littéralement lu d'une traite le premier opus avec délectation à chaque page. C'est donc dur de faire mieux. Malheureusement ce deuxième tome n'a pas pu relever ce difficile challenge.

Je n'en parlerai pas trop sinon j'aurai tendance à le comparer au premier et forcément en sa défaveur.

J'ai aimé mais l'héroïne est trop dans l'introspection et au final, il ne se passe pas grand chose hormis l'exposé de ses pensées intérieures. Les situations m'ont paru plus artificielles que le premier.

Bon, j'arrête de comparer !!!!

Que dire, sinon à celles qui n'ont pas lu le premier « Courez l'acheter ! » et aux autres, que la suite ne tient pas les promesses du premier mais m'a quand même donné envie de connaître la suite des aventures avec cette fois-ci Garrett.

L'extrait :
— Hé, chérie, la voix de Hunter me rappelle à l'ordre. Qu'est-ce que j'ai-dit. Ouvre les yeux. Regarde.

Je m'exécute, relève la tête, le cœur battant. Et ce que je vois me coupe le souffle. Hunter, parfaitement maître de lui entre mes cuisses, les yeux brûlant de désir. Je regarde, fascinée, et il se penche et de nouveau se met à me lécher, doucement, scrupuleusement.

Par pitié.

C'est d'un érotisme insoutenable, le mouvement exquis de sa langue sur mon clitoris, ses yeux toujours rivés aux miens. Il s'arrête, reprend son souffle, puis se remet à me lécher, plus fort cette fois.

Des vagues successives de plaisir me submergent, je laisse échapper un gémissement.

— Tu as le goût d'une cerise bien mûre, chuchote-t-il, en me mordillant la cuisse. Sucrée, tellement sucrée.

Je frémis sous lui, déjà je sens mon sang en ébullition dans mes veines, le désir comme une tornade, qui s'élève et s'élève encore. Je me cambre, cherche à me presser contre sa bouche, et lui, il sourit, et d'une main me maintient allongée pendant qu'il me lèche et que sa langue virevolte sur moi, et que le désir me fait perdre la tête.

— Je t'en prie ! je m'entends crier, comme de loin. Je le supplie, mon corps n'en peut plus de le vouloir. De vouloir plus, lui. Maintenant.

En guise de réponse, Hunter relève la tête, et il m'observe avec ce regard fabuleusement sexy, taquin, puis il glisse deux doigts en moi.

Je laisse échapper un cri, me cambre, subjuguée par cette pression de ses doigts en moi, et nous continuons à nous regarder. Je sens la vague qui s'élève en moi, d'une douceur à pleurer, puis Hunter bouge ses doigts à l'intérieur de moi, tandis que son pouce va et vient sur mon clito. Je suis emportée, balayée par le courant, et finis par m'échouer haletante et en état second sur le siège.

Quand je rouvre les yeux, Hunter me regarde encore. Je rougis.

— Pourquoi fais-tu ça, je chuchote, gênée. Me regarder comme ça.

Il incline la tête doucement.

— Parce que tu es belle, il répond, tout en défaisant sa ceinture. Parce que rien ne me fait plus bander que de te regarder jouir.


J'ai le cœur qui cogne quand il me prend dans ses bras et pivote, si bien qu'il se retrouve assis sur le siège, et moi à cheval sur ses genoux, tête sur son épaule pour éviter de me cogner au plafond de la limousine. Je tire sur son pantalon, son boxer, pendant qu'il fait courir ses mains sur mes épaules nues. Je vibre contre lui, le corps ultrasensible suite à mon orgasme. Son sexe est dur entre mes doigts, brûlant et prêt. Je le caresse tout au bout et Hunter laisse échapper un grognement.

Nos yeux alors se croisent, pour un regard électrique.

Je me place au-dessus de lui, puis m'abaisse lentement, sans jamais le quitter des yeux, alors que son sexe glisse en moi, centimètre par centimètre.

Hunter.

Je gémis alors que je le prends en moi, jusqu'à la garde. Il est si large en moi, il me distend, me remplit, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien en ce monde que ce noir plaisir dans ses yeux qui m'hypnotise, et cette friction entre nous, suffisamment ardente pour anéantir l'univers en un gigantesque brasier.

Je me cabre sur lui, et je vais et je viens doucement autour de lui, et de nouveau dans mes veines je sens le feu qui coule, la pression délicieuse de son corps sur mon sexe. Hunter plonge en moi et je gémis, nous trouvons notre rythme, et puis je ralentis, mais oh, c'est plus fort que moi, je suis emportée par cet élan perpétuel, noyée dans la beauté aveuglante de son regard, et l'étreinte silencieuse de nos corps qui parle plus fort que n'importe quel mot.

Le plaisir palpite dans chaque atome de mon corps alors que je vais de plus en plus vite sur lui, et me rapproche du précipice. Je plante mes ongles dans ses épaules, froisse sa chemise entre mes doigts à chaque coup de rein qu'il donne. Les yeux de Hunter sont noirs maintenant, il souffle, se tend sur le siège. Je me relève un peu sur mes genoux, puis de nouveau viens sur lui et Hunter crie, attrape mes hanches et plonge au plus profond de moi encore et encore, jusqu'au dernier assaut d'une douceur fatale.

Oui. De nouveau, je me hisse sur mes genoux et me relaisse tomber sur lui, qui va et vient, de plus en plus excité, et à chaque fois tout mon corps se fragmente et incendie mon âme et je rebondis toujours plus près, jusqu'à ce que dans un ultime rugissement, Hunter décolle du siège et plaque son bassin contre mon clitoris. Je le sens partout. Chaque nerf, chaque cellule de mon corps implose de plaisir. Je crie, me serre contre lui, me noie dans les profondeurs de son corps, et le sens basculer sous moi, puis nous tombons, tombons l'un dans l'autre, sans qu'il n'y ait ni commencement ni fin, juste les abysses sans fond de l'amour reflété dans nos yeux et les battements frénétiques de son cœur et du mien, qui ne font qu'un.


L'extrait :
— Tu es bouché ou quoi ? je l'agresse. Je t'ai dit au moins cent fois de me laisser tranquille...

— Faux, m'interrompt Hunter, et il s'approche. Soudain, il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi, si près que je sens la chaleur irradiée par son corps. Si près que l'intensité de son regard ne fait aucun doute.

— Tu ne m'as rien dit. Tu m'as fait du charme, tu as blagué, et tu m'as engueulé. Mais tu ne m'as jamais dit de te laisser.

Je retiens mon souffle. Hunter me fixe, déterminé, les traits acérés de son visage à moitié gagnés par l'ombre dans la faible lumière de la réserve.

— Dis-le, reprend-il. Si tu veux que je parte, dis-le, et je te le jure, je ne t'embêterai plus jamais.

J'ouvre la bouche. J'ai les mots sur le bout de la langue, si simples, mais rien ne sort. Un simple mensonge, c'est tout ce qu'il faudrait pour me débarrasser de lui à jamais. Sauf que ce serait un mensonge. Et ça, je ne peux pas le faire, pas à lui. Pas alors que Hunter est la seule vérité que j'aie jamais connue.

Je laisse échapper un long soupir et garde bouche close, vaincue.

Puis c'est le silence.

Une seconde passe, puis la victoire éclate, triomphante, dans les yeux de Hunter.

— Brit, murmure-t-il. Je retiens mon souffle, attendant qu'il bouge, mais au lieu d'un geste brusque, il me touche avec douceur, effleure mon visage en une lente, tendre caresse.

Je tremble. Du bout des doigts, il suit la ligne de mon visage, comme s'il cherchait à en mémoriser le contour, et en me regardant de si près que je me sens plus nue que tout à l'heure, quand j'étais à moitié dévêtue.

— C'est trop. J'essaye de détourner la tête, mais il me retient gentiment par le bout du menton et maintient mon visage en place, si bien que je n'ai pas d'autre choix que de croiser les siens, et je me perds dans le bleu intense de son regard.

Il voit tout au fond de moi.

Impossible de lutter, je ne trouve rien à dire, ni mot d'esprit ni réflexion désobligeante. Je ne peux pas rompre le contact. Ses yeux exigent tout de moi, et je ne peux que me rendre. Je me sens nue, complètement à nue, comme si toutes mes peurs, tous mes rêves et tous mes doutes étaient étalés là, devant lui. Ce qu'il y a de pire en moi, mes plus sombres secrets. Pourtant, il ne détourne pas le regard.

Le temps s'étire, on n'entend que sa respiration, lente et régulière, et les battements de mon cœur qui tape de plus en plus fort à mes oreilles, alors que ses doigts poursuivent leur insoutenable et douce pérégrination. Mon sang bout dans mes veines, à son seul contact. Chaque geste, chaque souffle de sensation sur ma peau déclenche en moi un nouveau frisson, une ondulation fragile et tendre, que je n'avais jamais ressentie jusqu'ici. Je suis perdue dans ce moment, autour de nous tout s'estompe, jusqu'à ce que mon univers ne soit plus que la sensation de ses doigts sur ma joue, et le bleu infini de ses yeux, et la chaleur de son souffle aérien alors que lentement, lentement, il approche son visage du mien, pour en finir enfin avec ces quelques centimètres insupportables qui nous séparent.

Ses lèvres se posent sur les miennes.

Hunter.

C'est le baiser que depuis trois longues années j'attends de pouvoir à nouveau goûter. Mais il ne ressemble à rien de ce que j'avais imaginé. Sucré et doux, chaud et lent. Mes yeux se ferment de béatitude, tandis que sa bouche danse doucement sur la mienne. Il me touche à peine, mais le tressaillement de plaisir qui me traverse suffit à arrêter mon cœur, et je flageole sur mes jambes. Hunter glisse un bras autour de ma taille, m'enlace, et je chavire, perdue dans les ténèbres. Je coule, vaincue par le doux tourment de ses lèvres et le contact de son corps, si solide et si fort contre le mien.

Hunter me serre un peu plus contre lui et glisse sa langue dans ma bouche, sa langue qui gentiment m'explore, s'enroule à la mienne et me goûte. J'entends comme un sanglot s'élever du fond de ma gorge, murmure de désir qui semble venir du plus loin de moi. Ma tête tourne, tout mon corps est pris d'un doux vertige, et à chaque nouveau geste, c'est une spirale de sensations qui s'accélère, se resserre, tout au fond de moi, et augmente encore le désir. J'ai envie de lui.

Je me presse contre son corps, subjuguée par les assauts implacables de sa langue sur la mienne, mais ce n'est pas suffisant. Cela ne sera jamais assez.

Je veux plus.

Je m'accroche à son cou, l'attire contre moi, impatiente de sentir la puissance de ses épaules carrées sous mes mains et la saveur épicée de son baiser, plus profondément, plus fort...

Hunter fait un pas en arrière. Pardon ?

Je sens un courant d'air glacial, là où était son corps. Je rouvre les yeux brutalement, cherche à recouvrer mon souffle, désemparée de le voir là debout devant moi, à quelques centimètres. De nouveau, il m'observe avec ce regard impénétrable, alors je tends les mains, mais il s'en empare, et m'empêche d'approcher.

— Dîner, lundi soir, dit Hunter.

Et je suis sidérée de le voir si calme. Ce baiser m'a retournée, et lui c'est tout juste s'il a un cheveu de travers.

— Je t'appellerai, ajoute-t-il.

Il tourne mes mains vers le ciel et dépose un baiser léger à l'intérieur de chacune d'elle, assorti d'un sourire espiègle et riche de promesses. Et l'instant d'après il est parti, me laissant seule, en état d'extase, chancelante Contre les étagères.

Mais à quoi joue-t-il ?