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jeudi 2 janvier 2014

Les combattants du feu, tome 5 : Piégé par les flammes - Jo davis


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Je n'ai pas du tout l'intention de passer à autre chose ! Tu comptes énormément pour moi, Eve. C'est justement parce que tu comptes vraiment pour moi que je ne veux pas t'entraîner dans le merdier qu'est devenue ma vie, tant que je ne suis pas complètement tiré d'affaire.






 
 
 
 
 
 
Les combattants du feu 
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Après la disparition de sa femme et de ses enfants dans une tragédie, le Capitaine Sean Tanner a noyé sa peine dans l’alcool. A présent qu’il vient de sortir de désintoxication, il veut regagner la confiance de son équipe et prendre un nouveau départ. La dernière chose dont il ait besoin est d’éprouver des sentiments pour la magnifique Eve Marshall, pompier. Mais alors qu’ils osent explorer de plus en plus loin leur désir, Sean apprend que sa famille a peut-être été assassinée et que l’ombre de son passé est revenue pour en finir avec lui – et toutes les personnes qu’il aime.






Tout le long de sa série, on a vu mûrir les sentiments de Sean et Eva. Ce couple devait selon toute vraisemblance être le feu d'artifices de la série.
Alors non : il n'est pas raté mais il n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais.
Je vous mets les passages les plus savoureux.






Sean n'eut pas besoin d'autre encouragement pour faire glisser sa petite culotte de dentelle noire le long de ses jambes, puis la caressa du regard depuis son ventre parfaitement plat jusqu'à la toison sombre et bouclée dissimulant le trésor qu'il convoitait.
Il la fit reculer jusqu'au mur et adora le gémissement qu'il tira d'elle en pinçant légèrement un de ses mamelons érigés. Il lui vola plusieurs baisers, mordillant ses lèvres tout en flattant son ventre du plat de la main. Ses doigts effleurèrent sa douce toison, s'immiscèrent entre ses cuisses et découvrirent la perle de chair durcie qui réclamait ses attentions. Son sexe en érection était au bord de l'explosion, mais il était hors de question qu'il la pénètre sans s'assurer qu'elle était disposée à le recevoir.
— Écarte les jambes, ma belle, ordonna-t-il.


Eve obéit, frémissante d'impatience. Sean caressa doucement son clitoris jusqu'à ce qu'elle gémisse et que ses hanches se mettent à onduler - le signal indiquant qu'elle en voulait davantage. Ses doigts s'immiscèrent entre les replis de son sexe dont le contact soyeux et moite le bouleversa. Il imagina son sexe en lieu et place de ses doigts et ferma les yeux pour juguler la brûlante excitation qui s'était emparée de lui. Il inséra deux doigts en elle, les fit aller et venir, mimant ce qu'il n'allait pas tarder à lui faire avec son sexe, jouant à prolonger l'instant.
— Ne me fais pas attendre, je t'en supplie, prends-moi !
— Passe tes jambes autour de ma taille et agrippe-toi à mon cou.
Il la souleva, utilisant la force combinée de leurs corps pour la maintenir en place, cala l'extrémité de son sexe entre ses lèvres et la pénétra d'une lente poussée jusqu'à ce qu'elle soit entièrement empalée sur son sexe.
— Oh, mon Dieu, gémit-il. Oh, c'est bon...
— Oh oui, Sean. C'est délicieux, j'en ai tellement rêvé...
C'était le paradis. Son sexe était enfin fiché en elle, Eve l'enveloppant complètement. Plus rien n'avait d'importance, excepté le désir de lui faire autant de bien qu'elle lui en faisait. Il se mit à aller et venir. Lentement et profondément. Bien à fond à chaque fois. Ses gémissements se convertirent en halètements et Sean craignit qu'ils ne le fassent basculer dans l'orgasme, mais ce furent les mots qu'elle prononça qui eurent raison de lui.
— Baise-moi, râla-t-elle. Baise-moi à fond, j'en ai trop besoin.
— Oui!
Il affermit la prise de ses mains sur ses fesses et lui infligea une vigoureuse poussée qui fut aussitôt récompensée par un cri d'extase. Il la baisa comme elle l'avait exigé, la pilonnant sans pitié, au point de faire vibrer les cadres fixés au mur. Mais il sentit qu'elle commençait à glisser le long du mur ; il fallait adopter une position plus confortable.
— Accroche-toi, ma belle.
Il se retourna, toujours fiché en elle, franchit les quelques pas qui les séparaient du lit et l'étendit sur le dos en se penchant au-dessus d'elle, obligé cette fois de se retirer, mais pas pour longtemps. Eve gagna le milieu du lit et s'allongea sur le dos, jambes écartées. Sean rampa entre ses cuisses, souleva ses jambes et cala le creux de ses genoux sur ses épaules. Les fesses d'Eve se détachèrent du lit et il l'empala à nouveau.
— Voilà. C'est ça que je voulais, déclara-t-il avec un sourire carnassier. Maintenant, je vais pouvoir te baiser bien à fond comme tu me l'as si gentiment demandé.
— Oh, oui ! Je t'en supplie !
Ses hanches basculèrent vers l'avant et il la pénétra jusqu'à la garde. L'esprit complètement vide, il se concentra sur le contrôle des poussées de son sexe tandis que des sensations sauvages menaçaient d'anéantir sa résistance. Il n'allait pas pouvoir tenir longtemps. Sa période d'abstinence avait été trop longue. Bien trop longue. C'était si bon...
Je vais jouir ! cria Eve tandis que de douces palpitations s'emparaient de son sexe. Oh, oui !
Un tressaillement à la base de sa colonne vertébrale avertit Sean de l'imminence de l'explosion. Il sentit ses testicules se recroqueviller et l'orgasme le submergea, faisant voler le monde en éclats. Il jouit dans un cri, le corps parcouru de frémissements tandis qu'il éjaculait longuement en elle. Il ne se souvenait pas d'avoir jamais éjaculé aussi fort.
Finalement, il se retira et gagna la salle de bains pour faire un brin de toilette. Quand il la rejoignit, Eve était couchée sous les couvertures, son menton reposant au creux de sa main. Profondément endormie. Sean eut un sourire contrit et sentit quelque chose qui ressemblait beaucoup à de l'affection étreindre son cœur. Quelque chose de bien plus effrayant qu'un incendie ou un coup de téléphone anonyme.
Il chassa ces pensées déplaisantes de son esprit, souleva les couvertures, se glissa dessous et se plaqua contre elle, ses petites fesses calées au creux de son aine.
Il s'endormit presque instantanément, en se disant qu'Eve était extraordinairement à sa place dans ses bras.







Sean s'éclaircit la gorge.
— Tu es une femme extraordinaire, Eve.
Premier point : positif. Son ton restait chaleureux, sincère.
Second point : négatif. « Une femme extraordinaire », traduit en langage féminin, signifie « J'ai l'intention de prendre mes distances ».
— Tu n'es pas mal non plus, répondit-elle en tapotant sa jambe.
— Nous sommes amis, n'est-ce pas ?
Troisième point : hyper négatif. Ils n'étaient plus amis, ils étaient amants. Pas tout à fait la même chose.
— Bien sûr, mentit-elle avant de préciser sa pensée. Et j'espère que ce qui s'est passé hier soir n'a fait que renforcer notre amitié.
Il hocha la tête.
— Je suis content que tu prennes ça bien, parce que les choses m'ont complètement échappé. Nous savons aussi bien l'un que l'autre quelle partie de mon corps s'est chargée de prendre le relais de mon cerveau... Je suis désolé.
— Non, ne t'excuse pas. J'étais plus que d'accord et ce qu'on a fait m'a beaucoup plu, répliqua-t-elle sincèrement.
Elle marqua une pause, prit une profonde inspiration et se jeta à l'eau.
— J'aimerais recommencer, lâcha-t-elle.
Le regret assombrit le regard de Sean, qui secoua la tête.
— C'était une mauvaise idée pour tout un tas de raisons qui sont toujours là, répondit-il avec douceur. J'ai fait une erreur et ça ne se reproduira pas, Eve. Ce n'est pas possible.
Oh, mon Dieu. Elle avait vu juste : il voulait prendre ses distances. Eve se sentit douloureusement rejetée. Très douloureusement rejetée.
Elle rit et couvrit sa bouche de sa main, les larmes jaillissant spontanément de ses yeux, malgré ses efforts pour les retenir.
— Ce qui fait de moi la femme avec laquelle tu couches avant de passer à autre chose. Le coup qu'on tire pour reprendre confiance en soi, quoi !
— Quoi ? Mais pas du tout ! s'écria-t-il en lui prenant la main pour la serrer entre ses grosses paluches rugueuses. Je n'ai pas du tout l'intention de passer à autre chose ! Tu comptes énormément pour moi, Eve. C'est justement parce que tu comptes vraiment pour moi que je ne veux pas t'entraîner dans le merdier qu'est devenue ma vie, tant que je ne suis pas complètement tiré d'affaire.
Les yeux baissés sur leurs mains jointes, Eve se tut, attendant la suite.
— Et puis, il y a notre métier. Je ne veux pas bousiller nos deux carrières à cause d'une aventure entre collègues. Regarde les choses en face, Eve. C'est toi qui en pâtirais le plus, c'est à toi qu'on infligerait une mutation.
— Tu as raison - à un détail près, Sean : on a déjà franchi la limite ! Tu t'imagines peut-être que personne ne remarquera rien ?
— Ils ne remarqueront rien s'il s'agit d'une aventure sans lendemain et qu'on garde ça pour nous, assura-t-il en lui soulevant le menton pour l'obliger à le regarder.
Ses yeux reflétaient une anxiété palpable.
— Tu es mon amie, Eve. Je pense que tu es une femme extraordinaire, et j'ai beaucoup de respect pour toi. Mais les choses ne peuvent pas aller plus loin.
Ses premières larmes s'étaient taries et elle refoula les suivantes. Non, elle ne pleurerait plus. Pas devant lui.
— Ça va ?
Il avait demandé cela d'un ton très doux, reflétant une réelle inquiétude qui faillit faire voler sa résolution en éclats. Mais elle trouva la force de lui adresser un grand sourire pour masquer la souffrance de son cœur brisé.
— Pourquoi est-ce que ça n'irait pas ? On est deux adultes consentants, non ? Tout va bien.
Il fronça les sourcils et scruta longuement son visage. Finalement, il se pencha vers elle, le prit entre ses mains et déposa un baiser sur sa tempe. Après quoi il se leva, ramassa sa tasse et l'emporta à la cuisine. Eve l'entendit la rincer. Une minute plus tard, il était de retour au salon, son trousseau de clefs à la main, visiblement disposé à partir. Elle se leva et l'accompagna à la porte.
Une fois le seuil franchi, il se retourna.
— Je suis vraiment désolé, dit-il d'une voix hésitante.
— N'y pense plus. Contente-toi de partir ! Vite !
— D'accord. À bientôt.
Eve avait espéré qu'ils passeraient la journée ensemble et le voir prendre la fuite ainsi, dévaler l'allée à grandes enjambées comme un homme fuyant une scène de crime, l'incita à rentrer précipitamment à l'intérieur et à refermer la porte. Elle ne voulait pas le voir se sauver comme s'il avait le diable à ses trousses.
Lentement, elle alla jusqu'au canapé et s'y lova, coinçant son bras au creux de sa taille pour apaiser la douleur qui irradiait dans son ventre. Elle connaissait bien la solitude. Aucune de ses tentatives de relation sérieuse n'avait jamais abouti, et elle avait plus d'une fois eu l'occasion d'être triste.
Mais elle ne s'était encore jamais sentie aussi humiliée, laide et indésirable.





Ils ne mirent pas plus de quelques minutes pour rejoindre son appartement. Sean la plaqua contre la porte dès qu'ils furent entrés et dévora sa bouche. Son comportement dominateur fit instantanément durcir ses pointes de seins et contracta son bas-ventre. Enflamma ses sens. Cet homme avait sur elle un effet prodigieux.
— Dis-moi... ce qui te tracassait, parvint-elle à articuler entre deux baisers.
La main de Sean s'aventura sous son chemisier et chercha l'agrafe du soutien-gorge.
— Plus tard. J'ai trop envie de toi.
Il libéra ses seins, pencha la tête et prit son mamelon entre ses dents pour le faire durcir davantage. Eve enfouit les mains dans ses cheveux et se laissa porter par les vagues de plaisir que déclenchait sa bouche experte. Il suça son mamelon, puis l'autre, avant de perdre patience et de baisser son jean. Eve retira ses chaussures et l'aida à faire glisser son pantalon sur ses jambes, avant de lui rendre la pareille.
Son sexe en érection jaillit à l'air libre, rouge et engorgé, surmonté d'une goutte de liquide séminal. Eve s'apprêtait à s'agenouiller pour laper la saveur douce-amère de son gland, mais il l'entraîna sur le canapé.
— Penche-toi au-dessus du dossier et écarte les jambes.
Eve obéit et entendit Sean émettre un grognement d'approbation dans son dos. Sentit ses mains glisser le long de sa colonne vertébrale.
— J'adore te regarder. Tu es tellement belle dans cette position, toute moite de désir, à attendre ma queue. Est-ce que tu sais à quel point tu es belle et sensuelle quand tu tends les fesses en arrière pour moi ? Reste comme ça.
Sa question ne demandait pas vraiment de réponse, mais Eve se sentait effectivement belle et sensuelle sous la caresse de son regard. Elle perçut le froissement de l'emballage d'un préservatif. Mais il s'éloigna, et elle réalisa qu'il était allé dans la cuisine. Elle l'entendit ouvrir un placard, puis revenir derrière elle et poser quelque chose par terre. Il déchira l'emballage du préservatif pour l'enfiler sur son sexe.
Les paumes de ses mains descendirent le long de ses flancs, puissantes et rugueuses. Des mains de travailleur qu'elle adorait sentir sur sa peau. Il caressa ses fesses et les écarta.
— Que... Qu'est-ce que tu fais ?
— Quelque chose qui va te plaire, dit-il d'une voix rauque. Tu as déjà laissé quelqu'un s'amuser avec toi à cet endroit-là ? demanda-t-il en caressant son orifice.
Son doigt était enduit d'une substance fraîche et lubrifiante. De l'huile de cuisine ?
— Non, avoua-t-elle.
Cette réponse parut beaucoup lui plaire.
— Tant mieux. Détends-toi et ouvre-toi pour moi, ma belle... Voilà, comme ça, c'est parfait. Ça te paraîtra un peu étrange au début, mais ça ne te fera pas mal. Je ne mettrai que mes doigts, d'accord ?
Elle hocha la tête, se sentant déjà fondre sous le tendre assaut qu'il faisait subir à son corps. Malgré son côté dominateur, il avait pris la peine de lui demander si elle était familiarisée avec ce genre de pratique, et elle avait totalement confiance en lui.
Il versa un filet d'huile entre ses fesses, reposa la bouteille et les écarta. Entreprit de masser l'œillet palpitant par de lents mouvements circulaires. A chacun des passages de son doigt, il l'introduisait légèrement. Le bout du doigt, d'abord, puis la première phalange. De plus en plus profondément, pour bien l'élargir.
La sensation étrange céda brusquement la place à une bouffée de chaleur qui enveloppa son sexe avant de l'enflammer tout entière. Elle se pencha davantage pour s'offrir complètement à lui, et ce nouveau plaisir sombre lui fit bientôt perdre la tête.
— Tu aimes ça, ma belle ?
— Oh, oui !
— Regarde-toi. Tu te tords de plaisir sous mes caresses, murmura-t-il. Je vais te prendre par les deux trous à la fois. Tu veux que je te baise à fond ?
— Oh, oui ! Viens vite ! Prends-moi, Sean.
Sans perdre de temps, Sean la pénétra avec un grognement de satisfaction virile. Un gémissement franchit les lèvres d'Eve. Comme promis, il la baisa à fond, et la double stimulation qu'il lui infligeait lui parut presque insupportable.
Tout son corps était hypersensible et ses nerfs palpitaient au rythme de ses poussées. Il la comblait totalement et elle adorait cela. L'orgasme monta alors qu'elle ne s'y attendait pas, et elle fut incapable de se retenir. Une véritable explosion de plaisir la traversa de part en part.
Ses cris retentirent dans la pièce, et elle l'entendit à peine la féliciter. Il se raidit alors, laissa échapper un cri, son sexe enfoui en elle jusqu'à la garde. Puis il déposa une ligne de baisers le long de son dos, se retira en douceur et l'aida à se redresser.