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mardi 20 janvier 2015

Houston Forces Spéciales, tome 1 : Douce reddition - Maya Banks




Elle baissa la tête et ferma les yeux quand un autre coup atterrit sur son postérieur. Cette situation n’était pas réelle. Rien de tout cela n’était réel. Une larme déborda de son œil et s'écrasa sur le sol.






 
Flic à Dallas, Gray Montgomery est déterminé à mettre la main sur l'assassin de son coéquipier Alex. Sous un bon prétexte, il se rend à Houston et intègre l'équipe de Malone & Fils Sécurité. Son but : approcher Faith Malone, une employée. Car une chose est sûre, il y a un lien entre la jeune femme et le meurtrier. Un visage angélique, un corps de rêve, Faith est un fantasme pour tout homme qui se respecte. Gray y compris. Et bientôt se noue entre eux une relation torride, où chacun exprime ses plus sombres désirs. Or Gray s'engage dans un jeu périlleux où la passion et le danger ne font qu'un...



Je ne l'ai pas fini.
Comment dire...
J'avais l'impression de voir un mauvais film porno où tout est prétexte pour des scènes de sexe.
 L' histoire ? 

Je l'ai cherché à peu près sur 200 pages et je me suis faite à l'idée que c'était la grande absente de ce roman.
J'aime la littérature érotique mais pour cela il faut les deux : de l'érotisme mais aussi de la littérature.
Ce livre est une addition de scènes ridicules sans queue ni tête. Les personnages principaux ne sont absolument pas crédibles et leur histoire complètement absurdes.

A éviter...
A titre d'exemple, je vous mets la scène la plus ridicule que j'ai jamais lu. Le héros Gray part cherche Faith dans une boîte échangiste . Il la retrouve sur un chevalet entrain de se faire donner la fessée par un monsieur dont c'est la spécialité. La dame a des goûts pour la soumission. Pourquoi pas... mais c'est tellement mal narré que de sensuel cela tend vers le comique. Tout le monde n'a pas le talent de E.L. James. Je vous laisse le constater.




Gray se tenait sur le seuil de la salle, bras croisés, le visage empreint d’une expression farouche. Que faisait-il là ? Faith se sentit mortifiée, tandis qu’il persistait à l’observer, la colère émanant de lui en ondes presque palpables.
Mais elle secoua alors la tête. Non, elle n’avait aucune raison d’avoir honte. Elle ne savait pas ce qu’il faisait là et ça ne la regardait pas. Elle lui adressa un regard de défi, bien décidée à ne pas se laisser gagner par la honte.
Elle baissa la tête et ferma les yeux quand un autre coup atterrit sur son postérieur. Cette situation n’était pas réelle. Rien de tout cela n’était réel. Une larme déborda de son œil et s'écrasa sur le sol.
Ce n’était qu’une mise en scène, un spectacle destiné à satisfaire celui qui regardait bien plus que celui qui participait. Ou alors ce n’était pas son truc. Elle s’était pourtant crue si proche d’avoir trouvé ce qu’elle cherchait.
Elle était encore frissonnante d’excitation. Nerveuse, irritée. Et désireuse d’en finir avec cette comédie.
Elle releva à nouveau la tête et ouvrit la bouche pour exiger de faire cesser ce cirque mais resta bouche bée en découvrant Gray qui se tenait devant elle, l’enveloppant d'un regard brillant de promesses. Mais de quelles promesses ?
Brent s'approcha de Gray. Les deux hommes se mesurèrent du regard. Gray se tourna alors vers Damon.
Je peux ? demanda-t-il en tendant la main vers la tapette que tenait Brent.
Certainement pas, répliqua Damon en secouant résolument la tête.
Demandez-lui ce qu’elle en pense, rétorqua Gray.
Son regard bleu se planta dans celui de Faith.
Gray voulait lui donner la fessée ? Elle sentit son corps se ranimer et un afflux de sang puisa dans ses veines. Elle déglutit avec difficulté, la langue soudain épaissie.
Le regard interrogateur de Damon se posa sur elle.
Faith ? demanda-t-il. En avez-vous envie ? Cet homme n’est pas un de nos membres. Je peux le faire raccompagner vers la sortie. Vous n'avez qu’un mot à dire.
Elle passa sa langue sur ses lèvres sèches et lutta pour trouver le courage d’oser dire ce qu'elle voulait. Lentement, elle hocha la tête.
Vous devez le dire à voix haute, Faith, insista Damon. Dites-moi ce que vous voulez.
Oui, murmura-t-elle, puis, d’une voix plus ferme, elle répéta : Oui, j’en ai envie.
Sa voix avait chancelé sur la fin et elle baissa la tête pour soulager son cou.
Elle était folle. Mais Brent n’avait pas fait cela pour elle. Elle avait cru que ça lui plairait mais il avait suffi qu’il la touche pour que son excitation retombe.
L’idée que Gray le remplace, que ce soit lui qui la fesse, suffit à humidifier son sexe.
D’une main, il la força à relever le menton. L’intensité avec laquelle Gray la dévisageait lui coupa le souffle.
Tu es vraiment prête à ça, Faith ?
C’était lui qui avait lancé ce défi, non ? Elle plissa les yeux.
Je suis sérieux, murmura-t-il. Je ferai tout ce que tu voudras mais il faut que tu en aies vraiment envie.
Il sonda encore un long moment son regard avant de la lâcher et de se tourner vers Damon.
Attachez-lui les mains, ordonna-t-il.
Elle faillit s’interposer mais réussit à tenir sa langue. Non, c’était ça qu'elle voulait. Et Damon interviendrait à la moindre protestation de sa part.
Il attacha l’un après l’autre ses poignets aux pieds du tabouret, à l’aide d’une courroie de cuir.
Les chevilles aussi, exigea Gray.
Elle ferma les yeux, impatiente, tandis qu’on entravait ses chevilles. Elle se sentit soudain complètement vulnérable. Pieds et poings liés, les fesses à l’air, le sexe exposé aux yeux du monde.
Cette sensation déclencha en elle une excitation fulgurante, plus bouleversante encore que toutes celles qu’elle avait jamais pu ressentir.
Gray s’approcha dans son dos. Un doigt glissa le long de la raie de ses fesses et s’arrêta juste à l'entrée de son sexe.
Caresse-moi. Je t'en supplie, touche-moi.
Mais il n’en fit rien. 
Il s’écarta et la tapette s’abattit sur sa chair. Son corps fut propulsé en avant et le choc lui fit rouvrii les yeux.
Attends un peu, murmura-t-il derrière elle.
La douleur cuisante qui irradiait sa fesse fit bientôt place à une étrange sensation, comme si un flot de sang l’irriguait. Avant d’avoir le temps de l’intégrer complètement, la morsure d’un nouveau coup l’atteignit.
Elle ferma les yeux et les muscles de son cou se détendirent. Un gémissement lui échappa quand la chaleur se répandit sur sa peau. La tapette s’abattil encore une fois, puis une autre, et elle fut submergée par ce qu’elle n’aurait pu décrire que comme un scintillement euphorique.
Gray appliquait les coups stratégiquement, n’abattant jamais deux fois la tapette au même endroit. Faith luttait contre les liens qui l’entravaient, le besoin d’atteindre le soulagement l’amenant au bord des larmes. Il lui en fallait plus, tout son corps n’aspirait qu’à cela, même si elle n’était pas certaine de pouvoir en supporter davantage.
Que lui arrivait-il donc ?
Combien de fois l’avait-il frappée ? Dix fois ? Douze ? Elle avait perdu le compte. Soudain, les coups cessèrent et le silence se fit. Un courant d’air frais passa sur sa chair meurtrie et elle gémit, 
Pitié, murmura-t-elle.
Il se pencha au-dessus d’elle, l’étoffe de sa chemise frôlant son épaule.
Qu'est-ce que tu veux, Faith ? murmura-t-il. Dit-moi ce que tu veux.
Je veux jouir, haleta-t-elle.
Ses doigts investirent sa fente. Dès qu’il effleura son cliloris, elle explosa comme un feu de Bengale.
Elle releva la tête et poussa un cri quand l’orgasme l'atteignit de plein fouet.
Il continua à masser et caresser son clitoris jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter. Elle s’affaissa, défaite, drapée sur le tabouret comme un linge mouillé.
Des mains dénouèrent délicatement ses entraves et, quand elle ouvrit les yeux, elle découvrit le regard interrogateur de Damon.
Tout va bien ? lui demanda-t-il.
Elle hocha la tête, incapable de proférer le moindre son.
Gray saisit ses épaules et l’aida à se redresser. Quand elle eut le courage de croiser son regard, elle y lut un mélange de perplexité, de désir et de colère.
Rhabille-toi, marmonna-t-il.
Damon lui tendit ses vêtements et elle enfila sa jupe et son chemisier sans se soucier de ses sous-vêtements.
Elle va rentrer, lança Gray à Damon.
Celui-ci haussa un sourcil et regarda Faith dans l’attente d’une confirmation. Réprimant un sourire, elle se pencha vers lui et déposa un baiser sur sa joue.
Merci, murmura-t-elle. Je crois que j’ai trouvé exactement ce que je cherchais.